Publié le: 19/06/2019 @ 18:59:45: Par Nic007 Dans "Social"
SocialLibra doit offrir à partir de courant 2020 un nouveau mode de paiement en dehors des circuits bancaires traditionnels : elle se veut la pierre angulaire d'un nouvel écosystème, affranchi de la barrière des différentes devises, un outil susceptible d'intéresser notamment les exclus du système bancaire, dans les pays émergents par exemple. Des ambitions qui ont suscité une certaine inquiétude du côté des autorités, comme le gouverneur de la Banque d'Angleterre (BoE), Mark Carney, qui a mis en garde : en cas de succès de Libra, cela « deviendra instantanément systémique et devra être soumis aux meilleures normes de régulation ». Il suivra l'évolution de cette devise virtuelle « très attentivement », avec les autres membres du G7 et des régulateurs tels que le Fonds monétaire international.

Concrètement, les usagers disposeront sur leur smartphone d'un porte-monnaie numérique, « Calibra » - intégré par Facebook à ses services Messenger et WhatsApp -, pour faire leurs achats, envoyer ou recevoir de l'argent. Mais Libra est un système « ouvert » : son code informatique est libre de droits, ce qui signifie que tout développeur, entreprise ou institution peut l'intégrer à ses services. Conscient d'être attendu au tournant, le groupe a confié la gouvernance de Libra à une entité indépendante, basée à Genève et composée d'entreprises comme MasterCard et Visa (cartes bancaires) ou PayPal (système de paiement). Elle servira aussi à garantir la stabilité de cette nouvelle monnaie virtuelle, de façon à ce qu'elle échappe aux énormes fluctuations ayant contribué à ternir l'image de cryptomonnaies, comme le bitcoin.
Poster un commentaire
Vous ne pouvez plus poster de commentaire sur cette actualité car elle a été clôturée. Voulez-vous continuer cette discussion sur le forum?

Informaticien.be - © 2002-2024 AkretioSPRL  - Generated via Kelare
The Akretio Network: Akretio - Freedelity - KelCommerce - Votre publicité sur informaticien.be ?