Je rejoins l'avis de Zion.
L'informatique est un des domaines qui évolue très vite. Il faut constamment se tenir informé si on veut rester dans le "coup" (Avec internet il n'y a plus vraiment d'excuses)

Cwittner> Dans ton cas ,j'envisagerai un poste de responsable informatique ou chef de projet.
Ce sont des postes où on ne demande pas d'être un spécialiste dans un domaine bien spécifique et d'avoir une certaine maturité/expérience pour diriger des jeunes fous sortis de l'école..

Je ne comprends pas comment c'est possible de ne pas être au moins spécialisé dans ne fusse-ce qu'un domaine en étant informaticien de longue date.

Parcourt atypique ?

Et bien je peux dire une chose, vos remarques sont TRES pertinentes. j'ai trouvé dans chaque "post" une vérité. Et non, les jeunes n'ont pas facile n'ont plus, ça c'est sûr. Et oui, les formations coûtent cher, certainement pour une PME. Mais je crois que des grandes boîtes pourraient faire l'investissement. La formation en général est fort négligée. (sauf à la fonction publique?) Le long-terme n'est vraiment pas à l'ordre du jour (il n'y a qu'à voir certains de nos politiciens...)Si je pouvais donner un conseil au gouvernement, dopez les moyens au niveau de l'éducation pour nos enfants (merde c'est notre avenir !). Les jeunes devraient être pris en charge dès la fin de leurs études et bien orientés professionnellement, afin qu'ils puissent acquérir la bonne expérience et être propulsés dans un boulot passionnant. Pour terminer, j'ai lu "parcours atypique", en effet, mon parcours a été atypique. Allez, ce forum fût pour moi très enrichissant en tout cas.

La formation dans les grosses boîtes est souvent limitée à ce qui est directement rentable. Je me souviens avoir un jour reçu du responsable des RH une liste de formations dans une école réputée du coin. Les formations se tenaient le soir ou les week-ends et coûtaient royalement 50€ pour quelques jours de formation. J'ai donc demandé à suivre 3 de ces formations qui me bottaient bien. On me l'a refusé parce que ce n'était pas directement utile dans mon projet du moment. J'ai fini par les payer moi-même et me suis plaint (dans le vide) que pour 150€, c'était quand même mesquin.

Une autre fois, la même boîte m'a dit qu'elle évitait de "trop" former les gens parce que ça les rendait intéressants sur le marché du travail et qu'ils risquaient de partir. Le fait qu'ils risquent de partir à cause du manque de formations leur échappait par contre totalement...

Bon, je dois admettre, cette société a récemment engagé au moins une personne complètement dépassée techniquement, l'a formée un peu et puis l'a lancée sur des projets dans ce qu'elle aimait. Comme quoi, ça dépend vraiment d'une fois à l'autre.

Une chose qui va peser aussi, c'est la crise financière. D'ici peu, les sociétés vont couper dans les budgets et quel est le budget qui saute typiquement en premier ? Le projet IT. La réécriture de la vieille application COBOL attendra bien un an ou deux de plus...
Et pan, la demande en IT retombera. Le demande en développeurs Java a déjà diminué.

Merlin> Fort probable que sur le long terme notre secteur en prenne aussi un coup, il n'y a pas de raison que l'on s'en sorte mieux que les autres, si?

cwittner> Je suis content que tu n'ais pas mal pris nos remarques, tu peux quand même aller jeter un oeil au salon, qui sait après tout? Et sinon tu fais quoi de beau pour le moment alors?

C'est toute la théorie du capital humain, ça: les employeurs rechignent à investir dans une formation, même utile, mais non spécifique à leurs activités, parce qu'ils considèrent que c'est au salarié de faire l'effort, dans la mesure où c'est lui qui en bénéficie puisque ça lui donne une plus-value sur le marché du travail. En revanche, ils prennent plus volontiers en charge les formations qui ne sont "intéressantes" que pour le travail dans leur entreprise, parce qu'elles sont moins motivantes pour les salariés.
C'est un raisonnement qui se tient, mais dans la pratique c'est assez pervers parce que les entreprises ne retiennent que les salariés qui ne font pas l'effort de chercher de leur côté à entretenir/augmenter leurs compétences, tandis que les plus motivés finiront immanquablement par aller voir ailleurs

zion> Du tout, les remarques étaient très constructives. je travaille comme helpdesk dans un service public, sans trop de perspectives à long terme, mais bon, je m'accroche et j'ai pas mal d'aide de jeunes collègues. Le responsable du Helpdesk a une vision assez humaine du boulot, ça aide aussi. Il faut gagner sa croûte comme on dit. Le helpdesk est une manière que se replonger dans l'IT et est souvent considéré à tort comme un drôle de métier IT. J'ai pourtant des collègues TRES calés dans beaucoup de domaines. Bonne journée à tous et toutes.

cwittner> Tu pourrais ouvrir un sujet dans le forum?
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