Le marketing est la gangrène, la peste du 21e siècle. Sans marketing, tout serait bien plus beau, bien plus propre, et surtout bien plus humain. Je ne dis pas ça par ressentiment personnel (ceux qui me connaissent savent pourquoi), mais parce que c'est un fait.

Le marketing pousse les entreprises à considérer le consommateur comme un assisté-attardé mental, incapable d'exercer son sens critique, totalement dépendant de la mère société de consommation, et qui surtout ne doit, à aucun prix, pouvoir penser par lui-même. Un consommateur qui pense n'est plus un consommateur.

L'écologie n'entre pas en ligne de compte si ce n'est pour s'aligner sur un effet de mode porteur (cfr il y a quelques années, la vague des produits "bios"). Si demain cela devient rentable et économiquement porteur de suspendre des cadavres de koalas au rayon boucherie des grandes surfaces, eh bien on peut être certains que le marketing trouvera une belle manière de rendre ça digeste aux bonnes masses consommatrices.

Bien trop souvent, le marketing n'est là que pour pallier à la qualité inférieure d'un produit merdique qui doit absolument être fourgué au prix fort, ou pour générer un besoin totalement inutile mais absolument vital auprès d'un public-cible qui n'en a aucune nécéssité.

Le marketing en lui-même est un concept totalement superflu, inutile, dépassé, malsain et profondément schismatique. Les grands mouvements socio-économiques de l'histoire se sont fait sans qu'il ne soit nécessaire, et les quelques années depuis lesquelles il contribue à dévoyer et corrompre l'économie mondiale ne sont qu'un bref soupir dans le cours de l'histoire humaine. Tôt ou tard, il devra disparaître, ou muter vers une forme qui recentre l'ensemble de ses moyens de communications et d'actions sur l'essentiel : le vrai bonheur de l'être humain, l'éthique, la prise de conscience de la dignité, la revalorisation des solutions alter-mondialistes et le respect du patrimoine mondial de l'humanité.

Mais pour cela, il devra d'abord s'affranchir de sa dépendance à l'argent, des tendances, des effets de modes, des dérives capitalistes et mondialistes, de l'avidité des multinationales, du mépris absolu des masses laborieuses et consommatrices, bref de tout ce qui fait sa nature même.

Autrement dit, ce n'est pas gagné d'avance. Mais je reste convaincu que, comme toute attaque épidémiologique, la menace finira par s'étouffer elle-même, et que l'ordre naturel des choses reprendra ses droits, comme il l'a toujours fait.

Désolé d'avoir dévie le topic, mais ça me trottait dans la tête depuis pas mal de temps, et il fallait que ça sorte