Hum, je vais un peux aller à l'encontre des remarques formulées par Clandestino, et un peu des autres.

Tout d'abord, demander à un jeune lorsqu'il vient de terminer ses secondaires ce qu'il veut faire spécifiquement dans ses études supérieures est purement illusoire. C'set le rève des tous les patrons de boite qui pourraient ainsi orienter les études dans la seule direction du marché. Heureusement il n'en n'est rien.

Quand on commence des études dans un domaine aussi vaste que "l'informatique", plus de 80% des idées que l'on se fait sur le domaine sont tout simplement fausses.

Que se soit celui qui s'imagine que l'informatique c'est créer des sites web avec la version piratée de Dreamweaver qu'il a à la maison; que l'industrie du jeux video, c'est génial pour jouer sur une console; que les réseaux sont super faciles car il a réussi aà connecter son linux en Samba avec le Vista de ses parents; qu'en sortant des études on trouve un job chez Facebook, Google ou Microsoft; que l'informaticien doit être mal rasé, en jeans et t-shirt geek; que que que...

Les études supérieurs sont là pour offrir un Avenir dans un domaine souvent vaste, et donc brossent un large éventail de connaissances dont la plupart tombera aux oubliette un fois que l'on se spécialise (même le programmeur "généraliste" est une spécialisation).
Il y aura donc des maths, de l'algorithmique, de la théorie des réseaux, des cours spécifiques à certains langages ou paradigmes, etc...

Tout cela pour n'avoir, au final, qu'un vague aperçu de ce qui nous attend en temps que travailleur, mais surtout pour nous permettre de nous adapter aux différentes situation que le monde du travail pourrait nous amener à rencontrer.

Les études d'informatique plus ciblées, on les trouve majoritairement dans les cours de promotion sociale. Là, plus question de former un Avenir, il s'agit de trouver du boulot pour réduire les nombres du chomage (et si la personne y retrouve un peu de dignité et d'estime de soi, c'est bonus). Franchement, pour avoir été assistant bénévole dans plusieurs de ces cours, je ne les recommenderait pas comme première approche. Ce peut être un bon moyen de remonter la pente, mais pourquoi ne pas essayer de la gravir une première fois en profitant des différents horizons qui s'offrent à l'étudiant.

J'irais donc, pour conclure, quasiment à l'opposé de Clandestino.
Oui, il suffit de se dire "tiens, j'aimerais programmer". Mais il faut se le diree avec suffisament de volonté, ne pas reculer devant les première désillusions, et, le fin du fin, en faire une passion.