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DACCA, Bangladesh (AP) - Terre d'élection de catastrophes meurtrières, le Bangladesh peut cette fois s'estimer heureux: il est sorti presque indemne du raz-de-marée de dimanche, seuls deux enfants ayant péri noyé après le chavirage de leur bateau. Un sort favorable qui est en fait le résultat d'un processus naturel de sédimentation.
En 1970, un puissant cyclone a tué près d'un demi-million de personnes sur le littoral du pays et 138.000 habitants ont péri dans un autre typhon deux décennies plus tard. Les cyclones mais aussi la famine et les inondations sont des fléaux bien connus au Bangladesh. Mais, cette fois, le sort a été moins cruel avec cette nation, l'une des plus pauvres de la planète.
Alors que les raz-de-marée ont tué des dizaines de milliers de personnes dans les pays voisins, le Bangladesh n'a recensé que deux morts: deux enfants dont le bateau s'est retourné dans les vagues. Face à l'ampleur de la catastrophe dans la région, les Bangladais sont surpris que le bilan ne soit pas plus lourd dans leur pays.
»Je n'en reviens pas. Nous sommes indemnes alors que des pays près de nous ont été frappés si durement», constate Mansur Ahmed, homme d'affaires de Dacca, qui était en villégiature dimanche sur l'île St. Martin au large de la côte sud. Il raconte que de hautes vagues dans la Baie du Bengale ont été le seul signe que quelque chose n'allait pas.
Les géologues expliquent que le Bangladesh a été largement épargné en raison d'un processus naturel de sédimentation, qui crée des hauts fonds le long de la côte. Les milliards de tonnes de sédiment que les nombreux cours d'eau du pays charrient dans la mer ont créé une barrière contre les tsunamis, souligne Mir Fazlul Karim, un géologue de l'Institut géologique du Bangladesh.
Cette protection naturelle a contribué à ralentir les vagues avant qu'elles n'atteignent le rivage, poursuit-il. Les eaux côtières n'atteignent pas plus de 20 mètres de profondeur et ont ainsi »absorbé l'impact du tsunami».
Les 170 kilomètres de côte du pays comptent également plus de 2.000 bâtiments pouvant servir d'abris en cas de catastrophe, souligne Golam Rabbani, patron de la Société du Croissant-Rouge du Bangladesh. «Nous sommes bien préparés pour faire face aux cyclones et aux raz-de-marée. Mais nous sommes vraiment soulagés que rien de grave ne se soit passé cette fois.» AP
lma/v237/tl


en gros ils sont déjà tous morts :ddr555:
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