82 pour cent des entreprises tâtonnent lors de la prise de décision
Publié le 10/05/2011 Dans Oracle
Le texte suivant est issu d'un communiqué de presse et ne reflète en rien l'opinion de la rédaction.
Vilvoorde, le 10 mai 2011

Informations :

* Une étude d’Oracle et de Dymanic Markets indique que les cadres des grandes organisations en Europe, aux États-Unis, au Moyen-Orient et en Afrique du Sud ne disposent pas d’une bonne vue sur les prestations financières et les facteurs de succès de leur entreprise.
* L’étude, intitulée “Performance Management: An Incomplete Picture”, se penche également sur les problèmes liés à la récolte d’informations importantes. Ces problèmes engendrent un retard moyen évalué à quatre mois.
* Dans de nombreux domaines, les organisations du Benelux font mieux que la moyenne. Cependant des améliorations sont possibles, notamment en ce qui concerne la perspective sur les prestations financières.
* L’étude a été menée auprès de 1.499 cadres de grandes entreprises dans treize pays, dont 125 sont issus du Benelux.
* Pour l’étude complète, cliquez ici.


Principaux enseignements : (les chiffres pour le Benelux sont entre parenthèses)

* Les cadres du Benelux sont, après ceux d’Allemagne, ceux qui consacrent le moins de temps à faire des analyses à l’aide de tableurs (spreadsheet). Ils sont respectivement 27 et 25 pour cent à le faire.
* Dans le Benelux, une moyenne de 157 jours sont nécessaires pour que la stratégie d’entreprise soit ajustée, et que les ajustements soient respectés. La Turquie y parvient en dix jours de moins, alors que les organisations nordiques ont besoin de 276 jours.
* “Cécité financière” : 82 pour cent des entreprises admettent n’avoir pas une vue complète sur les prestations des différentes unités. 46 (37) pour cent d’entre elles estiment que cela a des conséquences néfastes sur les prestations financières et 38 (19) pour cent pensent que cela conduit à une planification incomplète, handicapant le succès commercial.
* “Spreadsheet Spaghetti” : Les cadres passent un tiers (36 pour cent) de leur temps à travailler dans des tableurs. En outre 82 (72) pour cent des managers impliqués dans la planification des scénarios utilisent des tableurs pour étudier et analyser des données.
* “Données datées” : Les données issues de feuilles de calcul sont fréquemment dépassées. En moyenne, ces données datent d’il y a quatre mois. Pire, 28 (28) pour cent des managers ne connaît pas l’âge des données avec lesquelles il travaille.
* “Planning dépassé” : Avec un “âge moyen” des données de six mois, la planification de scénarios affiche encore plus de lacunes. 30 (11) pour cent des sondés ne se doute pas que les données sont si anciennes. Il n’est dès lors pas étonnant que 95 pour cent d’entre eux rencontre des problèmes dans ce domaine.
* “Un manque de flexibilité a des conséquences” : Il faut parfois un an et demi pour identifier et ajuster les processus d’entreprise et initiatives défaillants. C’est un problème pour 83 (67) pour cent des répondants. C’est aussi la raison pour laquelle 33 (23) pour cent des plans deviennent obsolètes, 55 pour cent d’entre eux entraînent des coûts plus élevés et 43 (39) pour cent ont un effet négatif sur le moral du personnel.
* “La pensée en silos” : 87 pour cent des managers critique la communication et le partage des données entre départements, 71 pour cent d’entre eux estime que les liens entre objectifs stratégiques, plans opérationnels et budgets sont fragmentés.

Citations :

* John O'Rourke, Vice President EPM Product Marketing chez Oracle : "Les cadres dirigeants ont manifestement du mal à maîtriser les grandes quantités de données générées par leur entreprise, ce qui conduit à un manque de visibilité de la profitabilité au sein de toute l’entreprise. Sans système de planification d’entreprise offrant un processus de planification de bout-à-bout et reliant la planification stratégique, financière et opérationnelle, les entreprises continueront à travailler avec des informations fragmentées et à prendre des décisions infondées.”
* “D’après cette étude, la plupart des entreprises semblent avoir une approche fragmentée de la gestion des performances, celle-ci étant encore soutenue par tableurs. Cette approche ad hoc de la planification, au lieu d’une vue holistique, peut mener à des imprécisions dangereuses, des erreurs humaines et d’importants retards. Dès lors, de nombreuses entreprises de premier plan implémentent des systèmes de gestion de performance d’entreprise assurant un accès rapide et clair à l’information, ce au profit d’une planification et d’une prise de décision flexibles,” poursuit John O'Rourke.
* Le professeur Andy Neely, directeur adjoint d’AIM Research : "Les organisations font face à un défi de taille pour extraire des informations précises sur la profitabilité et les prestations. Comme le volume d’information augmente de façon significative, les structures des organisations se complexifient. Le passage aux services partagés, couplé à la tendance à externaliser et à initier des partenariats, rend l’allocation des coûts et la répartition des frais plus ardue. Cette étude démontre que les cadres ont souvent une vue incomplète sur les prestations.”

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