Utawarerumono : Mask of Deception
Publié le 28/06/2017 Dans PlayStation 4
Il était une fois

Utawarerumono : Mask of Deception (Utawarerumono : Itsuwari no Kamen au Japon) est un jeu d'aventure type "visual novel", suite d'Utawarerumono, un jeu hentai sorti en 2002 sur PC (puis adapté ensuite sur PlayStation 2 et PSP) mais jamais parvenu jusqu'à nos latitudes. Le jeu débute au sommet d'une montagne enneigée, où le protagoniste principal se réveille encerclé par des créatures menaçantes, alors qu'il ne porte qu'une robe d'hôpital et qu'il souffre d'une migraine assommante. Il est sauvé par une superbe jeune femme nommée Kuon, portant des oreilles d'animal et une queue. Quand elle découvre que le rescapé est complètement amnésique, Kuon décide de s'en occuper et le nomme Haku. Au fil de leur périple, Haku fera la rencontre de nombreux personnages pittoresques (oui, nous parlons bien d'hybrides homme-animaux), développera de profonds liens d'amitié, combattra d'impitoyables ennemis et se retrouvera pris dans les machinations politiques de la puissante nation de Yamato. Manette en main, Utawarerumono n'a rien d'un jeu d'aventure textuel conventionnel (bien qu'il y ait énormément de textes à lire), puisque le système de combat évoque le tactical RPG, les batailles mêlent tactiques en tour par tour et mécaniques d'attaques combinées. Vous pourrez déplacer vos unités pour attaquer l'ennemi ou soutenir vos troupes. Les protagonistes restent actifs tout au long du combat en réalisant de façon opportune des attaques critiques, des blocages et des esquives, sachant que chacun d'entre eux bénéficient de compétences particulières qui auront une influence sur le cours des évènements. Notons que le mode free battle n'est disponible qu'à certains moments du jeu.

Sur le plan technique, Utawarerumono : Mask of Deception ne transcende pas les capacités de la PS4. Malgré un character design efficace et des écrans fixes plutôt jolis, le titre apparaît beaucoup moins élaboré lors des phases en 3D et semble un peu trop figé pour une production actuelle, sentiment renforcé par l'absence totale de synchronisation labiale lors des dialogues (en japonais). La prise en main reste accessible, même si le titre est resté en anglais, une constante dans les jeux Atlus il est vrai. L'intrigue met un peu de temps à décoller, se perdant parfois en conjectures ou futilités. De ce point de vue, on se rapproche de certains animés japonais avec son lot de clichés et de fan service. La durée de vie promet une quarantaine d'heures de jeu, sachant que l'histoire se termine par une fin ouverte, la suite directe, Mask of Truth, étant d'ores et déjà prévu le mois le 5 septembre en Europe. La bande son est l'un des points forts du jeu, avec des morceaux de qualité, enregistrés dans les légendaires Abbey Road Studios et EastWest Studios. PS4 oblige, il est bien sur possible de jouer sur PS Vita via la fonctionnalité Remote Play.

VERDICT

Utawarerumono : Mask of Deception est un jeu d'aventure à l'univers indéniablement travaillé et à l'ambiance très amusante. Malgré un début un peu lent, cette production nippone innove en proposant un peu plus d'interactivité (notamment durant les combats), et rend l'expérience visual novel moins contraignante.

Poster un commentaire
Vous devez être identifié pour accéder à cette fonctionnalité

Utilisateur
Mot de passe
 
 Notre Avis
7 / 10
Informaticien.be - © 2002-2024 AkretioSPRL  - Generated via Kelare
The Akretio Network: Akretio - Freedelity - KelCommerce - Votre publicité sur informaticien.be ?