Le premier article avait été publié il y a de longues semaines déjà en promettant un démontage futur de ce caméscope Samsung VPD-80 qui avait subitement décidé de ne plus rien filmer...



Pas de chipotage, ce caméscope DV a déjà été suffisamment décrit dans un autre article, passons directement aux choses sérieuses et au démontage en règle. Première pièce à vouloir se détacher du reste, le cache devant l'objectif.



Voici donc à quoi ressemble un caméscope numérique de face, sans protection. C'est tout de suite moins glamour.



Après encore une bonne vingtaine de vis en tout genre et quelques râleries, voici que le boîtier se détache en deux morceaux.

Cela commence à devenir intéressant, des câbles partout, des circuits imprimés... On approche des entrailles!



Vu par dessus, on voit un certain nombre de connections entre des parties mobiles ou entre des circuits imprimés à l'aide de ces grosses nappes (?). On y voit d'ailleurs aussi un gros bout de scotch sur la droite, à croire que cette partie était un peu trop sensible.



Voici une première vue du circuit le plus important en terme de place dans le caméscope. Celui qui est directement relié à l'objectif comme à la K7 ainsi qu'à la plupart des boutons de commande.



Premier gros circuit à appeler l'objectif de l'appareil photo, un circuit sans nom, MB91133PMT2. Après recherche sur le net, il s'avère que c'est tout simplement un micro controlleur texas instrument RISC 32 bits, une pièce centrale donc sur ce caméscope!

Sur la gauche, pleins d'autres circuits dont un premier de SAMSUNG, le D3017AGC-A41. Aucune information disponible sur ce chip. Pareil sur l'autre chip TLV9908, pas moyen d'en trouver la moindre information.



Un doute m'assaille alors que la machine se trouve devant moi toute ouverte... Fonctionne-t-elle encore? Un petit coup d'alim et quelques ajustements plus tard, on dirait que oui, cassée mais elle s'allume toujours! Plus pour longtemps!



Aussitôt dit, aussitôt fait, le caméscope est ouvert en deux et on voit ici la partie gauche avec l'objectif et l'écran lcd.



D'un coup, je voit une grosse instruction en gros sur le circuit imprimé, inscription que je retrouve sur plusieurs autres composants... BETA-PJ. En cherchant fort, je ne trouve aucune raison pour laquelle Samsung nommerait des parties du caméscope Beta, sauf si réellement le matériel est une révision Beta qui a finalement été vendue comme finale? Mystère...

On continue avec l'autre partie du caméscope et on désolidarise le circuit du compartiment pour la K7 DV. Cela va nous permettre d'y voir un peu mieux.



De l'autre côté du décors nous avons donc un NEC D16835, chipset permettant de contrôler un moteur par pas. On suppose donc le moteur pour les K7 DV. Aucune info précise au niveau du chip Samsung S5C7341X01-TO par contre, le CXP81960 de Sony est un CPU 8 bits à 16Mhz. On y voit aussi un autre chip de gestion de moteur, le LB11990 de Sanyo.



Une petite vue de la CMOS 8 Bit Sony CXP81960...



Voyons voir maintenant au niveau de l'objectif ce qu'il en était.

Quelques tours de tournevis plus tard, l'objectif est séparé en 3 lentilles. On voit ici la partie avant avec 2 axes sur laquelle se déplaçait la partie mobile en fond de photo.



Un dernier petit coup d'oeil à l'écran avant de le ranger avec les autres pièces.



Vu de l'arrière, le cache en moins.



Il ne reste plus maintenant que le boîtier K7 qui est en un seul morceau. Une pièce pleine de jolis petits moteurs, de ressorts et de mécanique en tout genre.

Cette partie ne contenant plus d'électronique en elle même, on se contentera d'une photo des têtes de lecture dans le fond de la carcasse.



Et voila, le Samsung VPD-80 a livré tous ses secrets, ce n'est plus qu'un tas de circuits, de vis et de pièces en tout genre. Il ne reste plus qu'à mettre tout cela au fin fond de la poubelle et de se faire à l'idée que ce n'était peut être pas le meilleur caméscope au monde après tout.