Publié le: 15/10/2018 @ 19:42:13: Par Nic007 Dans "Sécurité"
SécuritéAux Assises de la sécurité et des systèmes d'information cette semaine à Monaco, il n'était pas très difficile de trouver des experts prêts à dégainer sur les jeux dangereux auxquels se livrent les États dans le cyberespace. Après la course aux armements nucléaires du XXe siècle, « la prochaine course aux armements est numérique, et nous n'en sommes qu'au tout début », a ainsi lancé Mikko Hypponen, le directeur technique de la société de cybersécurité finlandaise F Secure, sur la grande scène des Assises. Pour beaucoup, les deux grandes attaques de 2017, WannaCry et NotPetya, doivent servir de prise de conscience. Dans les deux cas, on retrouve du code originellement produit, puis volé, à la NSA, l'agence américaine de renseignement et d'action électronique, qui les avait développés pour produire des cyberarmes. Dans les deux cas, deux États font figure de principal suspect, la Corée du Nord pour WannaCry, la Russie pour NotPetya.

Entreprises et particuliers sont « des victimes collatérales » d'actions de guerre de certains États, et pour le monde des entreprises, il devient donc urgent que les États viennent mettre un peu d'ordre dans le Far West du cyberespace, où voleurs, escrocs, et rançonneurs font déjà beaucoup de dégâts. Des grands groupes informatiques américains comme IBM ou Microsoft plaident ainsi pour que les États, lorsqu'ils découvrent une faille, préviennent l'entreprise concernée, plutôt que de les utiliser comme ingrédients pour leurs cyberarmes. Malheureusement, les négociations interétatiques pour mettre en place des normes internationales sont au point mort. Après de bons résultats initiaux, le groupe d'experts travaillant au sein de l'ONU pour établir des normes internationales en cybersécurité ne progresse plus, faute de consensus, malgré les efforts de pays comme la France pour jouer les médiateurs.
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