Publié le: 16/10/2020 @ 21:58:49: Par Nic007 Dans "Social"
SocialLe géant des réseaux sociaux a annoncé tard jeudi soir qu’il ne bloquerait à l’avenir que les informations volées qui sont directement publiées par des pirates informatiques, et qu’il étiquetterait désormais toute autre information de provenance douteuse. Les sénateurs républicains avaient annoncé avant cette décision qu’ils comptaient convoquer le patron de Twitter Jack Dorsey le 23 octobre pour qu’il s’explique sur le blocage des articles défavorables à M. Biden. La commission judiciaire du Sénat, où les républicains sont majoritaires, votera « mardi pour assigner Jack Dorsey à comparaître » devant elle le vendredi suivant, a déclaré le sénateur Ted Cruz dans les couloirs du Congrès. Il doit « expliquer pourquoi Twitter abuse de son pouvoir pour réduire la presse au silence et couvrir des allégations de corruption », a ajouté l’élu, accompagné du chef de la commission judiciaire Lindsey Graham devant les caméras des chaînes Fox News et C-Span.

Facebook et Twitter ont bloqué mercredi le partage d’articles du journal conservateur New York Post relançant, sur la base d’courriels censés avoir été écrits par le fils de Joe Biden, Hunter, des accusations de corruption en Ukraine. « Je ne sais pas si les histoires du New York Post sont vraies », a ajouté Ted Cruz. Mais « Twitter, Facebook et les millionnaires du secteur technologique s’ingèrent dans les élections », a-t-il tonné, en dénonçant un acte de « censure » « sans précédent » à moins de trois semaines du scrutin. La responsable juridique et politique de Twitter, Vijaya Gadde, a tweeté tard jeudi soir qu’en vertu des modifications apportées à sa politique sur les contenus piratés, la plateforme « ne supprimerait plus les contenus piratés à moins qu’ils ne soient directement partagés par les pirates ou ceux qui agissent de concert avec eux ». Elle a ajouté que le géant des médias sociaux allait également étiqueter les tweets pour fournir un contexte « au lieu de bloquer les liens pour qu’ils soient partagés sur Twitter », soulignant vouloir ainsi répondre « aux préoccupations qu’il pourrait y avoir de nombreuses conséquences involontaires pour les journalistes, les lanceurs d’alerte et d’autres personnes d’une manière qui est contraire à l’objectif de Twitter de servir la conversation publique ».
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