
Facebook est depuis plusieurs mois dans le viseur de cette commission dans le cadre d'une enquête sur le phénomène des « fake news ». Dans un résumé de cette liasse de 250 pages de documents, qui inclut des courriels envoyés par le patron de Facebook, Mark Zuckerberg, Damian Collins soulève plusieurs « problèmes-clés ». Il affirme que Facebook a noué des accords avec certaines entreprises pour leur permettre « un accès total aux données des amis des utilisateurs » du réseau social, bien que le géant américain ait annoncé en 2015 mettre fin à ces accès. Selon lui, Facebook a aussi utilisé la start-up israélienne Onavo, qui développe des applications de service mobile, pour conduire des enquêtes sur l'usage des applications par les utilisateurs, « apparemment à l'insu » de ceux-ci, selon M. Collins.
