Les fuites de données passées sous silence dans plus d’un tiers des petites entreprises
Publié le 13/09/2019 Dans Press Releases
Le texte suivant est issu d'un communiqué de presse et ne reflète en rien l'opinion de la rédaction.
Cette année, environ 36 % des petites entreprises ont été victimes de fuites de données. C’est ce qu’il ressort d’une récente étude mondiale réalisée par Kaspersky (1) auprès de 1 138 entreprises. Cette proportion représente une augmentation de 6 % par rapport à 2018, année où 30 % des entreprises de maximum 50 collaborateurs devaient composer avec des fuites de données. Les mesures de sécurité visant à prévenir les cyberincidents semblent donc insuffisantes au sein des petites entreprises. Un tiers des entreprises laisse la sécurité dans les mains des utilisateurs individuels.

La recrudescence des cyberincidents parmi les petites entreprises est plus importante que parmi les grandes entreprises, où l’on observe une augmentation maximale de 3% par rapport à 2018. Alors que les fuites de données au sein des grandes entités font la une des journaux, les cas d’incidents de cybersécurité dans les petites entreprises passent le plus souvent inaperçus. Pourtant, l’impact sur les processus opérationnels n’en est pas moins important. La perturbation des processus, l’arrêt des activités et la perte de données confidentielles peuvent avoir d’importantes conséquences financières ou nuire à la réputation de toute entreprise. Depuis l’application du RGPD, ces problèmes se doublent également de risques de sanctions financières.


Une autre caractéristique étonnante de l’étude Kaspersky est que 33 % des entreprises n’ont aucune politique centralisée en matière de cybersécurité. Dans ces entreprises, la protection d’ordinateurs spécifiques est du ressort exclusif du collaborateur individuel. En outre, une entreprise sur quatre utilise de simples produits grand public pour protéger ses données numériques. Les solutions pour les particuliers ne suffisent toutefois pas à protéger les serveurs ou d’autres produits ou applications numériques propres à l’entreprise.

« Malheureusement, les logiciels malveillants ne font pas de distinction entre les types de victimes de la cybercriminalité. Même les très petites entreprises peuvent perdre de grandes quantités de données sensibles. Le marché offre maintenant plus qu’assez de produits de sécurité avancés. Autrement dit, de gros investissements ne sont plus nécessaires, par exemple pour engager toute une série d’experts. Il s’agit de choisir le bon produit de sécurité », explique Martijn van Lom, General Manager Europe du Nord chez Kaspersky.

(1) Kaspersky a effectué une enquête mondiale auprès de 1138 entreprises de maximum 50 collaborateurs en avril 2019. Elle fait partie de l’enquête annuelle « IT Security Risks Survey »

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