Le secteur européen des services de plus en plus souvent victime de cyberattaques
Publié le 18/06/2018 Dans Press Releases
Le texte suivant est issu d'un communiqué de presse et ne reflète en rien l'opinion de la rédaction.
Diegem – En Europe, les entreprises actives dans le secteur des services financiers et des services aux entreprises sont la cible préférée des cybercriminels. L’an dernier, ces deux secteurs ont subi chacun 20 % de l’ensemble des cyberattaques dans la région. Pour cela, les cybercriminels utilisent un ransomware (ou rançongiciel) : ce type de logiciel malveillant a été utilisé lors d’une attaque sur trois. Outre ces deux secteurs tertiaires, notre industrie manufacturière est, elle aussi, fortement visée (18 % des attaques). Ces informations ressortent du Global Threat Intelligence Report, un rapport annuel du fournisseur de services TIC Dimension Data qui s’appuie sur les recherches de NTT, sa société mère.

« En ce sens, l’Europe diffère quelque peu des autres régions du monde », explique Stefaan Hinderyckx, Directeur Europe de la Sécurité chez Dimension Data. « Dans le monde, les ransomware représentent à peine 7 % de toutes les cyberattaques. Les cybercriminels privilégient généralement les spyware ou keyware. En Europe, ces techniques sont moins fréquentes. Elles constituent à peine 3 % de toutes les attaques. »

Selon Hinderyckx, les cyberattaques en Europe ont bien souvent un objectif précis. « Nous constatons que les attaques des cybercriminels sont de plus en plus ciblées. Via le spear phishing (ou harponnage), par exemple, ils se font passer pour une de vos connaissances et tentent ainsi, via un lien ou une pièce jointe malveillante, d’accéder à votre ordinateur et à vos données personnelles. Ce cas de figure est également de plus en plus fréquent dans le cadre professionnel. Les hackers se font passer pour un responsable de votre entreprise et vous demandent, par exemple, de modifier le numéro de compte d’un client ou d’effectuer un virement. »

Si ces attaques ne datent pas d’hier, Hinderyckx estime qu’elles sont de plus en plus évoluées. « Auparavant, ce type d’e-mail était criblé de fautes d’orthographe et de frappe, mais ce n’est plus le cas. La différence entre un e-mail authentique et une tentative de harponnage est de moins en moins perceptible. »

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