Cyber sécurité en entreprise : les attaques par e-mails continuent de causer les dégâts les plus importants
Publié le 22/02/2018 Dans Press Releases
Le texte suivant est issu d'un communiqué de presse et ne reflète en rien l'opinion de la rédaction.
Jeudi 22 février 2018 — Bruxelles, le 22 février 2018 - Selon un nouveau rapport publié aujourd'hui par F-Secure, plus d'un tiers des incidents de cyber sécurité sont initiés par des e-mails de phishing ou des pièces jointes malveillantes reçus par les employés d’une entreprise. Ce nouveau rapport présente les conclusions des enquêtes conduites par F-Secure sur les interventions menées suite à un cyber incident et offre un aperçu des véritables modes opératoires des pirates informatiques.

21 % des cyber incidents analysés par F-Secure dans ce rapport font suite à des attaques ciblant les services web utilisés par les entreprises. Il s'agit du mode d'attaque le plus fréquemment utilisé par les pirates mettre la main sur les données d'une organisation. Toutefois, le phishing et les pièces jointes malveillantes totalisaient, ensemble, environ 34 % des attaques. Pour Tom Van de Wiele, Principal Security Consultant chez F-Secure, les attaques par e-mail constituent donc le plus gros danger pour les organisations.

« L'exploitation des vulnérabilités logicielles est typique des attaques opportunistes mais les intrusions informatiques via e-mail sont bien plus fréquentes. Les pirates disposent de tout un éventail d'attaques par e-mail. Elles remportent un franc succès, puisque la plupart des entreprises utilisent les e-mails pour leurs communications », explique Tom Van de Wiele. « Il convient de toujours réfléchir à deux fois avant de cliquer sur une pièce jointe ou sur un lien... mais la pression professionnelle l'emporte souvent sur le bon sens. Les pirates comprennent et exploitent cette logique. »

Voici les autres conclusions-clés du rapport :

Les organisations sont touchées à la fois par des attaques ciblées et opportunistes, dans des proportions égales
Les violations de données menées par des acteurs internes à la structure représentaient un cinquième des incidents de sécurité
Dans près de 80% des cas, les experts en cyber sécurité ont été contactés après une alerte cyber sécurité de l'entreprise.
Après s'être introduit sur le réseau d'une entreprise, les pirates procèdent le plus souvent à une diffusion de malware (surtout à des fins financières, à des fins d'espionnage, ou pour maintenir un accès ultérieur au réseau)
13 % des enquêtes ont révélé des faux positifs

Sur ce dernier point, pour Tom Van de Wiele, les entreprises détectent de trop nombreux faux positifs.

« Trop d'organisations éprouvent des difficultés à détecter avec précision les cyber attaques. Elles ne disposent pas de capacités de détection précises. Nous sommes souvent appelés à enquêter sur des activités suspectées à tort. Parfois, il nous est demandé d'intervenir et nous découvrons un simple problème informatique. Ces faux positifs épuisent les ressources de l'entreprise et détournent l'attention des vrais problèmes. »

Le rapport recommande aux entreprises d'améliorer leurs capacités de détection et d'intervention, en investissant, par exemple, dans une solution de détection ou un service d'intervention pour les postes de travail.

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