Avis aux entreprises belges qui ne veulent pas rater le train de l’Internet des Objets
Publié le 17/10/2017 Dans Press Releases
Le texte suivant est issu d'un communiqué de presse et ne reflète en rien l'opinion de la rédaction.
Mardi 17 octobre 2017 — Il ne fait aucun doute que le train de l’Internet des Objets est sur le point de partir. Avis aux entreprises belges qui ne veulent pas le rater : il est désormais temps de réagir ! Nous ne devons, pour ce faire, pas seulement nous contenter de vendre des appareils ou d’installer des réseaux. Les entreprises de télécommunications et d’énergie principalement ont tout intérêt à développer un écosystème comprenant des services afférents.

Dans le monde de la technologie, peu de nouvelles avancées ont suscité autant d’intérêt et de buzz que l’Internet des Objets, le « smart living » et la « smart city ». Des poubelles et réfrigérateurs aux compteurs d’électricité et caméras, en passant par l’éclairage public ou encore l’appareillage médical, l’idée de relier des milliards d’objets à la toile pour pouvoir partager leurs données en temps réel est une proposition particulièrement intéressante, tant pour les entreprises qui devront concevoir cette infrastructure que pour les consommateurs et les utilisateurs qui en tireront finalement les fruits.

Presque tous les acteurs s’accordent à dire que ce marché explosera d’ici quelques années. On estime qu’entre vingt et cinquante milliards d’appareils seront connectés en 2020. Les objets connectés seraient aujourd’hui au nombre de six milliards. Selon les bureaux d’études de marché, la croissance du chiffre d’affaires entraînée par cette évolution sera du même ordre de grandeur.

Les choses bougent aussi dans notre pays. Anvers ambitionne de devenir la première ville intelligente de Flandre et entend se profiler comme laboratoire pour les entreprises désireuses d’essayer la technologie en question. Les premiers réseaux capables de faire circuler les données provenant des capteurs reliés aux objets ont entre-temps été installés. D’autres villes et communes (Aalter, Bonheiden...) mettent également en place de plus petits projets pour atteindre, d’une manière ou d’une autre, une expérience « smart ». Le marché des consommateurs est, quant à lui, tout autant en mouvement : les thermostats intelligents et caméras de surveillance connectées actuellement en vente ne se comptent plus depuis longtemps.

Tout cela semble extrêmement prometteur (et l’est effectivement), mais il est aussi vrai que trois années nous séparent encore de 2020, que le marché pour ce type d’applications est encore extrêmement fragmenté et qu’il n’en est qu’à ses débuts. La normalisation est l’exception plutôt que la règle. Les différents produits incarnent encore des îlots bien trop éloignés, qui s’influencent ou se renforcent encore trop peu mutuellement. Aucune direction n’a été définie quant au futur de ces ambitions. Sur le marché grand public, ce sont, pour l’instant, la plupart des objets connectés relèvent souvent du gadget : nice to have, mais certainement pas need to have.

Une telle situation entraîne à la fois des risques et des opportunités. L’opportunité peut donc venir de tous les côtés et les leaders du marché de demain sont loin d’être désignés. Un réel atout pour nos entreprises ! Le danger, en Belgique, serait plutôt de ne pas (suffisamment) réagir et de se laisser ainsi marcher sur les pieds. Les opérateurs de télécommunications devraient faire preuve d’un sens plus aigu de l’initiative, ce qui serait d’ailleurs à leur propre avantage. Le marché d’Internet et de la téléphonie mobile est saturé et il ne génère plus de croissance à deux chiffres depuis bien longtemps. Les nouveaux clients qui se présentent chez ces opérateurs ressortent en silence par la petite porte, au profit de la concurrence et à la recherche de prix encore plus bas. L’opérateur de télécommunications qui prendra les premières initiatives audacieuses aura de fortes chances de devenir le fournisseur de confiance sur ce nouveau marché, ce qui s’accompagne tout de même de nombreux avantages. Épinglons notamment l’idée d’une fidélisation bien plus importante, car le client sera lié à un fournisseur non seulement pour ses télécommunications, mais aussi pour l’ensemble de son habitation, voire de sa vie. Ou encore un faible taux de churn (départs de clients) et des marges bien plus élevées. Une offre groupée semble également intéressante pour le consommateur qui fera appel à un fournisseur unique pour rendre son logement plus intelligent et, surtout, pour lui simplifier la vie (smart living).

Pour arriver à un tel idéal, il sera cependant nécessaire d’aller plus loin que la vente de caméras ou de détecteurs de fumée intelligents. Nous devons évoluer des smart devices vers le smart living. Et cela passe obligatoirement par l’offre de services complémentaires. En d’autres termes, quelle est l’utilité d’une caméra intelligente si elle détecte un cambrioleur devant votre porte, mais qu’elle n’a aucun moyen d’avertir un call center pour demander de l’aide ? Quelle est la plus-value d’un compteur d’énergie intelligent qui transmet uniquement les chiffres de manière automatique, mais qui ne vous fournit aucun aperçu de votre consommation via une application ou votre smartphone ? Pourquoi porter un wearable qui surveille votre taux de glycémie si vous devez tout de même vous rendre chez le médecin pour en interpréter les résultats ?

L’industrie des télécommunications n’est évidemment pas comparable au secteur de l’énergie ou des soins de santé. Il est donc question pour ces différents secteurs de choisir les partenaires stratégiques adéquats, capables de répondre à leurs besoins spécifiques. Je pense que le temps est venu de considérer sérieusement cette question.

Ceci profitera d’ailleurs à l’utilisateur final aussi. En effet, c’est seulement une fois qu’une masse critique existera sur ce marché que d’autres entreprises emboîteront le pas au leader du marché et développeront, à leur tour, des services et appareils. Ce n’est qu’alors que nous pourrons observer un effet de levier, qui catapultera l’ensemble du marché vers l’avant.

Janssens Field Services entend soutenir cette innovation.

Koen Verbergt, CEO Janssens Field Services

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