Alors que le travail flexible connaît un engouement croissant, une nouvelle étude montre que les entreprises peinent à s’adapter à cette tendance
Publié le 22/05/2017 Dans Press Releases
Le texte suivant est issu d'un communiqué de presse et ne reflète en rien l'opinion de la rédaction.
Au cours des 10 prochaines années, les pratiques de travail, la structure de l’entreprise et les environnements de bureau sont susceptibles de connaître de grands bouleversements. Devançant cela, une nouvelle étude d’Epson, qui a interrogé des PME dans plusieurs parties de l’Europe, du Moyen-Orient et de l’Afrique (EMEA), a déjà mis en évidence que moins d’un cinquième (21 %) des employés belges effectuaient leurs heures de travail exclusivement dans un environnement de bureau. Et tandis que bon nombre révèlent que cette flexibilité quant au lieu de travail est bénéfique pour leur productivité personnelle, près d’un quart des employeurs (24 %) ne la soutiennent toujours pas.

Cela laisse à penser qu’il existe un fort contraste entre les différentes approches des employeurs. L’étude montre que 47 % des employés travaillent régulièrement depuis leur domicile : 30 % d’entre eux y travaillent au moins un à deux jours par semaine et ils sont 15 % à le faire trois à quatre jours par semaine. Cependant, alors que certains employeurs tirent parti de la flexibilité du travail, au point que 13 % des employés interrogés révèlent qu’ils n’ont plus de bureau attitré, d’autres se montrent plus réticents. 24 % des employés interrogés déclarent que leur entreprise ne leur permet pas à l’heure actuelle de travailler depuis leur domicile et 26 % que leurs employeurs acceptent l’idée qu’une certaine flexibilité dans le travail puisse être bénéfique, mais qu’ils ne soutiennent pas activement le travail en dehors du bureau.

Inge Bruffaerts, Channel Marketing Manager, Epson, déclare : « il est possible que certaines entreprises ne soient pas aussi prêtes à intégrer ces changements dans leurs modèles de travail que d’autres, mais, comme le paysage du recrutement en 2017 de la zone EMEA devient plus compétitif, elles risquent d’être confrontées à un choix difficile. Les 50 % d’entreprises qui affichent leur réticence à considérer la flexibilité du travail comme partie intégrante des avantages de l’employé peuvent être particulièrement touchées par la situation actuelle du marché des talents, alors qu’il devient de plus en plus difficile de trouver des candidats qualifiés dans la région. »

En creusant plus profondément dans les raisons qui rendent le travail flexible attrayant auprès des employés, 27 % des personnes interrogées indiquent que travailler à domicile améliore leur équilibre entre vie professionnelle et privée, un facteur clé pour la rétention des employés, et 24 % remarquent que travailler depuis chez eux leur a permis de supprimer les temps de trajet de leur journée de travail.

Mais il n’y a pas que l’équilibre entre vie professionnelle et privée qui s’améliore grâce à des solutions de travail flexibles. Pour 22 % des employés, travailler en dehors d’un environnement de bureau leur permet en fait de mieux se concentrer sur une tâche spécifique. 46 % des personnes interrogées déclarent que travailler à domicile un ou deux jours par semaine représente le fractionnement idéal pour une efficacité de travail optimale et 42 % affirment que cela représente également la meilleure option pour accroître leur productivité.

Des barrières

Même si 41 % constitue un pourcentage considérable parmi les personnes interrogées à avoir déjà bénéficié du travail à la maison, des barrières subsistent avant que le travail en dehors du bureau puisse devenir la norme pour tous. Le problème vient souvent des solutions technologiques mises en place pour aider les options de travail flexible, car, à l’heure actuelle, seulement 18 % des employeurs soutiennent et facilitent le travail à domicile de manière active en mettant à disposition des technologies interactives et de réunion à distance. Celles-ci jouent un rôle essentiel, car elles garantissent que les employés bénéficient des outils adéquats pour mener à bien leur travail, où qu’ils se trouvent.

Avec l’émergence de « l’économie des petits boulots », un environnement dans lequel les emplois temporaires sont de plus en plus courants et dans lequel les employés gèrent de façon indépendante plusieurs engagements à court terme auprès de différentes entreprises, l’idée d’un personnel permanent adoptant une approche plus flexible vis-à-vis de leur travail va gagner en importance. Bien que l’économie des petits boulots ne se soit pas encore développée de manière égale dans tous les pays dans la zone EMEA, avec l’arrivée d’une nouvelle génération d’employés dans nos bureaux, les attentes en matière d’équilibre entre vie professionnelle et privée sont en train d’évoluer.

Avec l’augmentation du « travailler n’importe où » et le développement de la collaboration par-delà les zones géographiques et les frontières, sans oublier la nécessité de connecter les employés entre leur domicile et leur bureau, les technologies nécessaires à la prise en charge de ces évolutions vont devenir des éléments essentiels de la boîte à outils de tout responsable informatique.

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