Treedy’s, l’avatar 3D qui révolutionne le secteur de la mode
Publié le 23/01/2018 Dans Press Releases
Le texte suivant est issu d'un communiqué de presse et ne reflète en rien l'opinion de la rédaction.
D’ici quelques années, l’essayage virtuel deviendra la norme dans le secteur du prêt-à-porter. C’est dans ce créneau extrêmement porteur que s’est positionnée la start-up bruxelloise Treedy’s. Son scanner 3D de haute précision intéresse les grands noms de la mode, du commerce en ligne et des technologies numériques.

1.200 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2016, 15 à 18 % de progression annuelle depuis 2010 ... La croissance spectaculaire des ventes en ligne dans le segment du prêt-à-porter représente un défi majeur pour les grandes enseignes du secteur. Celles qui tirent encore l’essentiel de leurs revenus de points de vente physiques doivent repenser l’expérience client dans leurs magasins pour la rapprocher de ce que vivent les clients online. Celles qui surfent sur la vague de l’e-commerce doivent trouver le moyen de réduire les coûts énormes générés par les retours de marchandise – essentiellement liés à des tailles incorrectes – et trouver de nouveaux outils susceptibles de rassurer les clients qui hésitent à acheter en ligne.

Dans les deux cas, la solution passe notamment par l’essayage virtuel, qui ouvre des perspectives stratégiques extraordinaires grâce à la numérisation 3D. C’est dans ce créneau extrêmement porteur que s’est positionnée la start-up bruxelloise Treedy’s. Son scanner de haute précision, capable de restituer en trois dimensions des modèles humains dans le moindre détail, intéresse les plus grands acteurs mondiaux de la mode, du commerce en ligne et des technologies numériques.

« En utilisant son profil morphologique, le client pourra commander en boutique ou en ligne des vêtements fabriqués ou customisés sur mesure pour lui », résume David Francotte, co-fondateur de Treedy’s avec Stephan Sturges. Leur TreedyScan permet des prises de vue de l’ordre du dixième de seconde pour générer des modèles 3D extrêmement précis : de chaque scan peuvent être extraites autant de mesures corporelles qu’il est nécessaire pour chaque individu selon ses besoins spécifiques, avec une précision d’environ 0,2 millimètre. La conception modulaire du TreedyScan lui permet par ailleurs d’être intégré dans un espace réduit. « Nous avons développé un scanner au format “cabine d’essayage”, qui deviendra bientôt un nouveau standard », révèle David Francotte.

Base de données morphologiques mondiale

Treedy’s ambitionne de rendre le scanning corporel 3D accessible à tous. La solution qu’elle a développée permet d’ores et déjà de produire les avatars les plus précis de façon quasi instantanée (2 à 3 minutes par personne) et à très faible coût. Plusieurs géants de la mode et du commerce en ligne – dont Zalando – lui ont commandé leurs premiers exemplaires et elle a noué des partenariats avec d’autres acteurs internationaux de premier plan ainsi que des centres de recherche universitaires pour développer de nouvelles potentialités. En Belgique, la VUB affectera par exemple 2 chercheurs à ce projet durant 3 ans.

Soutenus par leurs proches, les fondateurs de Treedy’s ont investi sur fonds propres dans le développement d’un prototype et d’un premier scanner commercialisable, dont une douzaine d’exemplaires sont déjà vendus. Ils préparent une levée de fonds censée leur permettre de parfaire technologiquement le TreedyScan et de le commercialiser à plus grande échelle. « Nous avons introduit un dossier de financement auprès d’Innoviris (Institut bruxellois pour la Recherche et l’Innovation) afin de soutenir nos activités de R&D. Notre objectif est de lever quelque 2 millions d’euros auprès d’investisseurs publics et privés », détaille David Francotte.

Treedy’s entend également créer la plus vaste base de données morphologiques du monde dans les prochaines années. Avec toutes les garanties liées au respect de la vie privée, chacun pourra y disposer de son propre avatar lui permettant d’essayer virtuellement n’importe quel vêtement ou paire de chaussures sur un site de commerce en ligne ou de les précommander en boutique dans une version sur mesure et personnalisée. Le tout de façon automatisée, sans la moindre intervention humaine. Pour le secteur de la mode, c’est une révolution qui s’annonce et elle est pour demain.

Coup de fouet au commerce en ligne

La numérisation corporelle ouvre de nouvelles perspectives tant pour le commerce in store que pour le commerce online. Les principales marques de prêt-à-porter cherchent aujourd’hui à satisfaire les besoins de personnalisation et de customisation exprimés par la clientèle. Certaines grandes enseignes de la mode et du commerce en ligne investissent des moyens considérables dans cette évolution et développent des collections spécifiques par zone géographique, notamment pour l’Asie qui devient un marché incontournable pour l’industrie mondiale du vêtement.

Dans le domaine du commerce en ligne, le principal atout de l’essayage virtuel est évidemment de réduire fortement la quantité des retours de marchandises, qui complexifient les opérations logistiques et génèrent des coûts financiers importants. « D’après Zalando, le taux de retour pour les articles vestimentaires graviterait, sur leur plateforme, autour de 50% dans certaines régions d’Europe », précise Cédric Cauderlier, en charge du marketing chez Treedy’s. Selon une étude réalisée aux Etats-Unis en 2016 , 23% des vêtements achetés en ligne sont renvoyés aux vendeurs et 64% de ces retours sont liés à des problèmes de taille incorrecte.

Coût moyen de ces retours : entre 6 et 12 dollars par commande. Tous secteurs confondus, la valeur de ceux-ci est estimée à 642,6 milliards de dollars sur base annuelle alors que 48% seulement des marchandises retournées pourront ensuite être revendues au prix plein, selon la société d’études de marché IHL . De plus, ces incertitudes font que 57% des consommateurs n’achètent sur Internet que des marques de prêt-à-porter ou de chaussures qu’ils connaissent, tandis que 85% affirment qu’ils ajouteraient plus d’articles dans leur panier d’achat s’ils étaient assurés de choisir la bonne taille. Une proportion qui grimpe à 91% chez les femmes.

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