La confidentialité des données et une carence en expertises sont les principaux obstacles
Publié le 08/12/2016 Dans Press Releases
Le texte suivant est issu d'un communiqué de presse et ne reflète en rien l'opinion de la rédaction.
Les entreprises sont parfaitement conscientes de la nécessité qu’il y a pour elles à progresser dans la voie de la transformation numérique. Elles achoppent toutefois contre un certain nombre d’obstacles qui entravent une transition en douceur. Telle est la conclusion tirée de l’enquête Digital Business, réalisée par Dell Technologies auprès de plus de 4.000 dirigeants d’entreprise actifs dans 12 secteurs différents.

Que vous soyez une société de produits ou de services, de nouveaux logiciels sont nécessaires pour rendre votre produit “intelligent” ou pour transposer votre service en-ligne. Un autre défi vient s’y ajouter: en l’occurrence, le fait que de nombreuses sociétés n’ont pas écrit la moindre ligne de code ces dernières années. Ces sociétés sont dès lors obligées de réinventer non seulement leur métier mais également leur architecture IT. Ce processus fait surgir toute une série d’obstacles. Selon les personnes interrogées lors de l’enquête de Dell Technologies, les cinq principaux obstacles qui entravent l’évolution sont les suivants:

1. Un manque de budget et de moyens (33%);

2. Un manque d’expertise et de talents au sein de l’entreprise (31%);

3. Des considérations de confidentialité de données et de sécurité IT (29%);

4. Un manque de support de la part de la hiérarchie (29%);

5. La non-disponibilité des technologies adéquates pour pouvoir évoluer au même rythme que le business (29%).

“Si l’on se concentre sur la situation qui prévaut dans notre région, je constate que le manque des compétences nécessaires est l’un des cinq principaux obstacles”, déclare Arnaud Bacros, directeur de l’antenne Dell EMC Belux. “Ce n’est pas une question d’âge mais plutôt d’ouverture d’esprit. La confidentialité des données constitue également un obstacle. Nous devons veiller, en Europe, à ne pas nous préoccuper davantage de création de nouvelles lois (la législation GDPR) que d’investissement dans les entreprises.

Plan de sauvetage numérique: les compétences numériques sont essentielles

Dans leur quête d’un plan de sauvetage numérique, les trois quarts des personnes interrogées avouent vouloir pouvoir disposer de technologies centralisées pour leur entreprise. Mais elles estiment tout aussi important d’investir dans des compétences numériques. A court terme, une expertise en développement logiciel devra faire partie intégrante des activités-clé de chaque entreprise. Dans la perspective d’une accélération de leur transformation numérique et pour pouvoir anticiper les évolutions du marché, les personnes interrogées identifient trois grands besoins:

73 % disent devoir disposer rapidement, pour leur entreprise, de technologies centralisées;
66 % prévoient d’investir dans leur infrastructure IT et en compétences numériques au niveau de leur équipe de direction;
72 % renforceront leurs propres ressources en matière de développement logiciel.

Arnaud Bacros, directeur de l’antenne Dell EMC Belux: ”A nos yeux, le plan de sauvetage numérique repose sur trois piliers. En tout premier lieu, les entreprises doivent reprendre la maîtrise du développement de leurs logiciels métier. Deuxième condition sine qua non: veiller à la souplesse et réagir rapidement. Les compétences numériques sont un élément encore plus important. Il faut investir dans des ressources humaines qui comprennent le métier de l’entreprise et qui peuvent le traduire en IT.”

Investissements IT

Les principaux projets prévus au cours de ces trois prochaines années, en matière d’investissements IT, sont - par ordre de priorité:

Infrastructure convergée;
Technologies à très haute performance (par ex. l’utilisation de technologies mémoire flash);
Analytique, mégadonnées et gestion de données (par ex. création d’un lac de données);
Technologie Internet des Objets.

Environ 36 % des sociétés utilisent d’ores et déjà un compte de résultats entièrement orienté numérique ou collaborent avec des start-ups afin d’adopter un modèle d’innovation ouverte (35 %). Certaines sociétés (28 %) ont créé une spin-off ou envisagent de procéder à des acquisitions afin de pouvoir intégrer en leur sein les compétences leur faisant éventuellement défaut.

“Notre aptitude à nous adapter à des circonstances en mutation constante sera le principal facteur qui façonnera le visage que prendra l’avenir”, déclare pour sa part Pascale Van Damme, directrice de Dell Belgium. “Les entreprises — et les collaborateurs “font” les entreprises — doivent devenir agiles. Nous ne pouvons pas faire face à de nouveaux défis en nous appuyant sur les systèmes du passé. La numérisation figure en place de choix sur l’agenda de Dell Technologies. En tant qu’entreprise, nous devons contribuer à satisfaire les besoins de personnes et de sociétés qui doivent pouvoir opérer de manière toujours plus flexible, mobile et efficace. Nous nous dirigeons vers une ère de formation et de travail tout au long de la vie, marqués par divers paliers. Nos “smart students” seront formés afin d’être plus flexibles. Cette transformation numérique est cruciale”.

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