Le boom des données : la prochaine grande crise après le bogue du millénaire ?
Publié le 25/05/2016 Dans Press Releases
Le texte suivant est issu d'un communiqué de presse et ne reflète en rien l'opinion de la rédaction.
Bruxelles, 25 mai 2016 – La crainte était réelle, à l’approche de l’an 2000, de voir les ordinateurs tomber en panne suite au bogue du millénaire, également surnommé bogue « Y2K », entraînant vers le chaos notre monde entièrement tributaire des ordinateurs. S’il s’est avéré par la suite qu’il s’agissait d’une simple tempête dans un verre d’eau, nous nous retrouvons pourtant aujourd’hui confrontés à une nouvelle crise possible : la croissance exponentielle des données. Comment les entreprises, les organisations et les individus doivent-ils faire face à cette croissance ?

C’est pourquoi il est désormais nécessaire de développer les alternatives de stockage et de les rendre plus efficaces et plus fiables. La croissance massive des données que nous connaissons va perdurer, voire même s’intensifier. C’est particulièrement vrai avec l’arrivée de l’Internet des objets (IdO), qui permet, en y fixant un capteur, de connecter toute une série d’appareils à l’Internet et d’ainsi recueillir encore plus de données. Selon une annonce récente de Gartner, le nombre d’appareils IdO devrait atteindre les 21 milliards dans les quatre prochaines années.

De la tradition à l’innovation

En clair, le stockage traditionnel des données appartient désormais véritablement au passé. Les entreprises ne peuvent tout simplement plus continuer d’agir comme elles l’ont fait ces vingt dernières années, sous peine d’avoir toujours une longueur de retard.

Les entreprises se retrouvent dès à présent dans une impasse, contraintes d’ajourner demandes et initiatives car leurs systèmes de stockage de données actuels, de par leur vétusté, nécessitent une mise à jour.

Un changement est donc inévitable, car tant les sources de provenance des données que leur volume nous enjoignent d’abandonner les solutions de stockage traditionnelles pour adopter une nouvelle philosophie de gestion des données.

Cette philosophie implique que le niveau de gestion des données est indépendant des applications et des supports, et que le stockage défini par logiciel brise les liens entre des données particulières et l’équipement sur lequel elles sont entreposées. Les avantages qui en découlent sont un accroissement de l’efficacité opérationnelle et la baisse du coût des environnements SAN et NAS. Cette philosophie se caractérise également par sa flexibilité en matière de données susceptibles d’être stockées en nuage (public, privé ou hybride), sur flash, disque ou bande, ou un mélange des trois.

En intégrant cette philosophie de gestion des données à leur architecture de gestion des données, les entreprises pourront prendre les devants et faire face aux défis à venir, lorsque les données qu’elles auront à stocker et gérer ne se compteront plus en pétabits mais en zettabits.

La riposte à la surabondance

Bonne nouvelle pour les organisations, celles-ci ont désormais la possibilité d’agir en examinant et en soupesant les cinq conditions à même de garantir le succès d’une stratégie de gestion des données. Ces cinq conditions sont les suivantes :

1. Ne pas entreprendre d’opérations perturbantes : afin de prévenir les temps d’arrêt dont notre société, de par sa dépendance à l’information, s’accommode avec difficulté ;

2. Intégration en nuage : elle est nécessaire et doit devenir le standard en matière d’architecture de stockage et de gestion des données ;

3. Maîtrise des coûts ;

4. Performance : elle peut être assurée par l’intégration d’une architecture flash ;

5. Automatisation : le pilier final, qu’il faut songer à mettre en place partout dans l’entreprise, tout en intégrant toutes les composantes précitées sans accrocs et indépendamment du type d’application ou d’équipement.

L’inaction n’est pas une option

L’inaction est un luxe que les organisations ne peuvent se permettre. En Belgique, la Loi vie privée qui vise à recueillir et conserver les données des individus, aide à garantir la responsabilité des organisations. Si l’on y ajoute l’obligation faite aux sociétés de rassembler, stocker et analyser les sources de données nouvelles provenant d’appareils nouveaux, l’on constate une explosion des exigences en matière de stockage des données.

Bien que la plupart des entreprises reconnaissent et assurent l’optimalisation du stockage et l’efficacité, elles se limitent souvent aux environnements de données structurés et à l’optimalisation des bases de données. Les entreprises ne pourront s’en contenter pour assurer leur existence au cours des cinq prochaines années, si l’on considère que les solutions de gestion des données dont elles ont besoin devront également inclure les données et vidéos non structurées.

À condition de tirer parti des dernières technologies de stockage disponibles, les entreprises ont de fortes chances de voir leurs applications être en mesure de faire face au boom des données qui nous menace.

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