Une étude met en avant le potentiel économique d’un accès anticipé au spectre large bande
Publié le 31/08/2015 Dans Press Releases
Le texte suivant est issu d'un communiqué de presse et ne reflète en rien l'opinion de la rédaction.
[Bruxelles, le 31 août 2015] Une étude récente a établi la faisabilité d'une libération anticipée des bandes de fréquence mobiles dans la « bande C », tout en réalisant potentiellement d'importants bénéfices financiers. Cette étude a démontré que le partage des bandes de fréquences entre le haut débit mobile et les services fixes par satellite, qui emploient actuellement ces bandes, permettrait d’atteindre une capacité réseau accrue et de plus grandes vitesses de téléchargement.

Une étude indépendante menée par Plum Consulting à la demande d’Ericsson, Huawei et Qualcomm Technologies, Inc. publiée en juin 2015 s'est penchée sur les implications d'une libération anticipée des gammes 3.4-4.2 GHz (également connues sous le nom de « bande C »). La libération de fréquences supplémentaires s’avèrera en effet indispensable pour répondre à la demande pour le haut débit mobile qui devrait, selon les prévisions, se voir démultipliée au cours de dix à quinze prochaines années. Dans ce contexte, la bande C sera amenée à jouer un rôle-clé. En effet, cette gamme de fréquences est particulièrement adaptée à l’évolution de la 4G et aux futures innovations en matière de 5G.

Le rapport indique qu'une libération anticipée de fréquences dans la bande C pourrait octroyer aux opérateurs réseau une capacité additionnelle leur permettant de répondre à l'augmentation du trafic et d'assurer une expérience utilisateur de qualité. Toujours selon ce rapport, un tel scénario pourrait permettre de dégager d’importants bénéfices financiers, dans la mesure où il permettrait une capacité réseau accrue et des vitesses de téléchargement supérieures, plus particulièrement pour les « hot spots ».

« Alors que la demande mobile va connaître une croissance gigantesque au cours des dix prochaines années, il est nécessaire de libérer des gammes de fréquences plus larges afin d’éviter une carence du réseau. », explique Quan Yu, Chief Strategy Officer Wireless Product Line chez Huawei. « La bande C contient potentiellement de larges blocs contigus indispensables au haut débit mobile étant donné l'augmentation du trafic de données mobiles. Ainsi, les opérateurs mobiles seraient mieux armés face aux défis posés par l’augmentation du trafic, tout en pouvant réduire les coûts de la prestation de service et en améliorant la qualité de l’expérience utilisateur. Toutes ces raisons font de la bande C une gamme de fréquences cruciale pour l’avenir des communications mobiles. »

L’utilisation de la bande C varie actuellement d’un pays à l’autre. Selon l’étude, les bénéfices potentiels réalisés dans les pays étudiés – soit la Hongrie, l’Italie, la Suède et le Royaume-Uni – pourraient atteindre 2,7 milliards d’euros à l’horizon 2028, et ce rien qu’en considérant l’utilisation de ces fréquences en milieu extérieur. En utilisant des techniques de partage de fréquences plus avancées, le bénéfice total pourrait être plus important encore.

Les auteurs du rapport proposent d’établir des cadres réglementaires nationaux permettant le partage de fréquences entre le mobile haut-débit et les services existants afin de protéger ces derniers contre d’éventuelles interférences occasionnées par les réseaux mobiles, tout en permettant aux opérateurs de garantir un service de qualité. Ces mécanismes de partage pourraient être mis sur pied via une approche normative dite LSA (Licensed Shared Access) visant à encourager un partage optimal du potentiel qu’offre la bande C.

« Le partage de fréquences entre les services fixes par satellite et les communications mobiles présente de nombreux avantages potentiels. La mise en place de cadres réglementaires nationaux en matière de partage de fréquences est nécessaire pour ouvrir la bande C aux services mobiles tout en protégeant les services déjà existants.", explique Enrico Salvatori, SVP et Président de Qualcomm Europe. « Les mécanismes de partage mis en place à travers le LSA devraient permettre un partage plus optimal grâce à une coopération renforcée entre le fournisseur des services existants et le détenteur de la licence LSA."

Jan Färjh, Vice-Président et Head of Standardization and Industry chez Ericsson souligne que « L’ouverture de bandes de fréquences supplémentaires à travers une libération de la bande C est fondamental afin d'éviter des pénuries de disponibilité de fréquences à l'avenir et de fournir une largeur de bande étendue pour les communications mobiles. Il est nécessaire d’agir à court terme afin de pouvoir garantir la mise en place d'une réglementation et un service de qualité pour les utilisateurs de la bande à long terme."

Le rapport de Plum Consulting s’inscrit dans la perspective de la Conférence mondiale des radiocommunications de 2015 (CMR-15) organisée par l’ITU en novembre 2015, où la bande C sera un point important de l’ordre du jour. Cette conférence constituera un moment décisif dans le développement des services à haut débit sans fil sur le long terme.

http://www.plumconsulting.co.uk/pdfs/Plum_Jun2015_Use_of_C-Band_for_mobile_broadband_in_Hungary_Italy_Sweden_and_UK.pdf

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