Bruxelles, le 22 juin 2015 – Une récente étude de marché effectuée par Progress en collaboration avec Harbor Research révèle que pas moins de 65 % des applications pour l’Internet des objets (IdO) rapportent actuellement de l’argent. Les résultats montrent également que les développeurs s’attendent à ce que ce pourcentage s’élève à 80 % en 2018. Les secteurs qui sont aujourd’hui à la pointe du développement d’applications IdO sont axés sur les maisons intelligentes, les dispositifs portables, l’automobile et le sport/fitness.

45 % des 675 développeurs d’applications interrogés dans le monde entier développent actuellement des applications IdO. C’est aux États-Unis que le pourcentage de développeurs d’applications IdO est le plus élevé (58 %), suivis par les Pays-Bas (50 %) et l’Allemagne (43 %).

Prévisions pour l’adoption de l’IdO par secteur
Lorsqu’on leur demande quels secteurs sont les plus importants pour le développement d’applications IdO, les sondés répondent qu’il s’agit des maisons intelligentes (19 %), des dispositifs portables (13 %), de l’automobile (11 %) et du sport/fitness (11 %). Ils expliquent en outre que ces secteurs tirent le plus de revenus des applications IdO. Le secteur public figure tout en bas de la liste (4 %).

Dans les 3 à 5 ans, les développeurs d’applications s’attendent à un revirement du marché et à ce que les secteurs des soins de santé (14 %), des villes intelligentes (13 %) et de l’automobile (12 %) deviennent les trois plus importants pour le développement d’applications IdO. Le secteur public va lui aussi développer plus d’applications IdO et sera équivalent au marché des dispositifs portables, qui est actuellement très populaire (tous deux à 8 %).

Préférences technologiques
Les développeurs d’applications sondés ont déclaré qu’Android est le meilleur système d’exploitation pour développer des applications pour les appareils IdO (29 %), suivi par Windows (24 %), Linux (21 %) et iOS (16 %).

Java semble être la plate-forme ou le langage de programmation le plus populaire pour collecter et intégrer des données depuis le serveur (55 %), suivi par PHP (17 %) et Node.js (12 %). 40 % de tous les sondés utilisent toujours ou souvent un outil Rapid Application Development (RAD) pour développer des applications. Ils ne partent donc pas de zéro lorsqu’ils créent une application. C’est un changement important par rapport aux approches traditionnelles du développement d’applications.

« Gartner* prévoit qu’en 2020, 25 milliard d’appareils seront reliés à l’Internet. Notre étude révèle que les développeurs d’applications misent sur des applications pour les infrastructures et spécifiques à des industries pour leurs futurs revenus. Dans ce cadre, ils n’ont besoin que des outils idoines pour collecter, analyser et gérer des données IdO contextuelles. Ceci leur permet d’exploiter au maximum les possibilités, aussi bien d’un point de vue créatif que financier. Avec la bonne approche, les développeurs d’applications peuvent traduire leurs grandes idées dans la pratique, ce qui leur permet de contribuer à la définition de l’IdO et à son évolution », explique Mark Armstrong, vice-président et managing director EMEA de Progress.

Défis pour la vie privée et les données
Les développeurs du monde entier partagent l’opinion que la sécurité et la vie privée, la sécurisation et la protection des données contre une attaque malveillante ainsi que l’intégration et la gestion des données sont les priorités pour développer et implémenter des applications ainsi que pour convaincre les clients d’adopter des applications IdO. Ils confirment en outre que ce sont les principaux défis pour la rentabilité des applications IdO.

Les sondés pensent que les développeurs commerciaux (31 %) et la communauté open source (24 %) sont les mieux placés pour relever ces défis. Ils ont peu confiance dans la contribution potentielle des pouvoirs publics (8 %) ou des organisations sectorielles (7 %).

Manque de technologies, de compétences et d’outils
Malgré le fait que 77 % des sondés considèrent l’IdO comme une source d’opportunités, de nombreux développeurs ont encore le sentiment de ne pas disposer des technologies, des compétences ou des outils nécessaires.

50 % des développeurs ne disposent pas des technologies nécessaires pour satisfaire aux attentes actuelles en matière d’IdO
50 % des développeurs ne sont pas sûrs de disposer des bonnes compétences et ressources pour satisfaire aux attentes actuelles en matière d’IdO
45 % des sondés pensent qu’ils ne disposent pas des bons outils pour collecter, analyser et exploiter les données contextuelles provenant de capteurs
Près d’un tiers (30 %) des sondés sont confrontés à une surabondance de données et se sentent dépassés par la gestion de sets de données pour des applications IdO contextuelles, telles que des applications basées sur la localisation.