Gand, le 3 décembre 2014 – Toute entreprise dépend fortement de la qualité des données. Sans données, une organisation se retrouve à l’arrêt. Pourtant, les techniques de sauvegarde et restauration figurent plutôt en bas de la liste des priorités dans de nombreuses entreprises. Tout le monde s’accorde à reconnaître que les back-up sont nécessaires, mais cela ne va guère plus loin. Jusqu’à ce quelque chose tourne mal, que des données soient corrompues ou perdues. Il apparaît alors clairement qu’un back-up fiable est indispensable.

Proact, le plus grand intégrateur d’infrastructures pour data centers centré sur le stockage en Europe et à ce titre facilitateur d’activités dans le cloud, a dressé un inventaire de tout ce que chaque responsable IT devrait savoir sur les back-up.

1. Que devons-nous sauvegarder au fait ?

Systématiquement sauvegarder tout ce que l’entreprise crée comme données, cela peut paraître intéressant et complet, mais est-ce réellement utile ? Il vaut mieux bien analyser ce qui doit effectivement être sauvegardé ou non. On peut ainsi considérablement réduire les coûts de bande passante et de supports de stockage.

2. A quelle fréquence doit-on faire un back-up et quel est le meilleur moment ?

Chaque entreprise répondra différemment à cette question. L’enjeu pour chaque organisation est d’analyser en profondeur la quantité de données qui changent chaque jour et de définir ensuite l’importance de ces données pour les processus d’entreprise.

3. Quels supports utilisons-nous pour le stockage ?

Les données peuvent être stockées sur différents types de supports, chacun ayant ses avantages et inconvénients ainsi que des prix différents. De la mémoire Flash rapide mais coûteuse au stockage sur bande relativement économique. Ici aussi, une analyse des données et surtout de la disponibilité souhaitée apportera une réponse à cette question.

4. Combien de temps devons-nous conserver les données ?

Pour la conservation des données, les règles de la loi sur l’archivage sont d’application. En outre, il peut être intéressant pour une entreprise de conserver des données plus longtemps afin de par exemple identifier des tendances ou sécuriser le support de certains produits.

5. Quelles exigences posons-nous en matière de sauvegarde et quelles sont les exigences du marché en matière de restauration ?

Sans données, pratiquement toute entreprise est à l’arrêt. Grâce à des plateformes de sauvegarde et de restauration intelligentes, il est possible de récupérer des données rapidement. La vitesse de l’opération dépend de nombreux facteurs. Il est conseillé de bien faire l’inventaire de ces facteurs. Vous verrez alors clairement ce que le département IT peut apporter au business en matière de restauration des données.

6. Sommes-nous encore à jour en ce qui concerne les techniques de sauvegarde et de conservation des données ?

Le back-up traditionnel cède actuellement la place au data management. Cela provient de certains développements tels que la croissance explosive des données qui survient dans toute entreprise ou des tendances comme le cloud computing. La sauvegarde traditionnelle des données ne survivra pas dans sa forme actuelle.

“Pour toute entreprise, les données sont le carburant des affaires. C’est pourquoi la protection des données doit être une priorité. Dans ce contexte, les opérations de sauvegarde et de restauration vont de plus en plus céder la place à du data management, en abordant le cycle de vie complet des données : du back-up et la restauration des données à l’archivage et l’eDiscovery”, affirme Pieter Kestelyn, CTO de Proact.