Diablo III : Reaper of Souls - Ultimate Evil Edition
Publié le 19/09/2014 Dans PlayStation 4
Un retour attendu.

Blizzard savait que Diablo III serait particulièrement attendu par les joueurs, mais il a fallu presque douze ans pour qu'elle voit enfin le jour. A l'instar des précédents volets, le titre permet d'incarner cinq types de héros (barbare, chasseur de démons, féticheur, moine ou sorcier), hommes ou femmes, qui devront se lancer dans une longue quête pour sauver le monde de Sanctuaire des armées des Enfers. L'intrigue prend place vingt ans après les évènements décrits dans Diablo II : Lord of Destruction. Depuis qu'une comète est venue s'écraser sur la cathédrale de Tristram, les morts se sont réveillés. Tandis que Leach recherche son oncle adoptif (Deckard Cain), la jeune fille a une vision. Elle découvre Asmodan qui prépare son invasion du monde. Reaper of Souls débute juste après le jeu de base et ouvre donc l'acte V. Diablo a été vaincu et Tyrael dispose désormais de la pierre d'âme noire. Alors qu'il tentait de la dissimuler, le personnage est attaqué par Malthaël, devenu Ange de la Mort, qui lui dérobe la pierre. Ce dernier a l"intention de se servir de la gemme pour mettre un terme au Grand Conflit. Au sein de l'aventure, vous pourrez explorer la légendaire cité d’Ouestmarche et affronter des cohortes de démons et autres créatures funestes dont la seule raison d’être est d’empêcher les héros d’accomplir leur quête sacrée. Le combat final vous opposera bien sur à Malthaël. Un nouveau champion est également accessible, le croisé, facilement reconnaissable grâce à son armure impénétrable et ses armes étincelantes. Le croisé dispose d’une puissance de destruction incroyable et canalise toute la puissance du courroux divin pour châtier les légions démoniaques.

Les possesseurs de Diablo III se retrouveront vite en terrain connu, malgré une réalisation 3D encore affinée. Le style graphique a conservé le même caractère mais en nettement plus sombre (tout comme cette extension). Les environnements s'avèrent d'une grande finesse et les animations sont particulièrement vivantes. On retrouve également les dernières effets spéciaux à la mode sur PC, ce qui promet un spectacle son et lumière garanti. Parmi les autres changements, on signalera que le niveau maximal de son personnage est porté à 70, qu'un nouvel artisan est présent (la Mystique qui permet d'enchanter les pièces d'équipements, mais aussi leur attribuer une apparence très particulière).

Un gameplay prenant.

A l'instar de StarCraft II, l'expérience globale est centralisée dans un profil très détaillé. En discutant avec les membres présents sur Battle.net, vous pourrez découvrir où vous en êtes rendu dans la campagne, et il faudra parfois faire des choix dans les évolutions avant d'aborder une future mission. Si les statistiques du personnage évoluent automatiquement, il faut cependant savoir que vous ne disposez que de six cases libres dans les compétences actives. Il est possible de les modifier à tout moment, et la personnalisation offerte s'avère très intéressante. Fréquemment, des cinématiques viendront vous informer de la marche à suivre et illustrer le résultat de vos actions. Notons d'ailleurs que le jeu est intégralement en français. La durée de vie en solo occupera une bonne vingtaine d'heures pour le jeu de base, et environ trois heures pour Reaper of Souls. Dans ce dernier, on retrouve cependant un mode Aventure où vous allez où vous voulez, et affrontez les ennemis de votre choix dans différents environnements (grâce à un système de téléportation). Les quêtes Primes sont générés aléatoirement dans Sanctuaire et permettent d'obtenir de l'expérience, de l'or et aussi améliorer son butin. Enfin, dans les failles Nephalem (accessibles grâce à des fragments de clé) vous entraînent dans des donjons remplis de monstres.

L'interface est d'une rare exemplarité, assurant une prise en main parfaite. Le système de combat est d'une grande souplesse, et la difficulté semble d'ailleurs moins présente que dans les précédents volets. Un sentiment qui ne dure qu'un temps, car d'autres niveaux sont débloquables (Cauchemar, Enfer, Armageddon et Extrême). Dans ce dernier mode, vous ne disposez que d'une vie pour finir l'aventure. Naturellement, vous ne serez pas seul dans l'aventure, et si des PNJ vous accompagneront ponctuellement dans votre périple, il est possible de bénéficier d'un compagnon de route permanente (brigand, enchanteresse, ou templier). La gestion de l'artisanat à son utilité pour fabriquer ou sertir ses équipements, tandis que le mode coopératif est une option plus qu'appréciable. Mais l'autre grand point fort de la saga Diablo III reste ses musiques, tout simplement sublimes. On retrouve quelques classiques de la saga, mais également de tous nouveaux thèmes. Les dialogues français sont très convaincants, tandis que les bruitages sont assez réalistes.

Un portage convaincant ?

Dans cette adaptation console de Diablo III, on retrouve tout de même quelques changements par rapport à l'original PC. Tout d'abord, chaque support dispose de serveurs dédiés, et on retrouve un mode quatre joueurs accessible en local. En outre, il n'est pas nécessaire d'avoir une connexion Internet permanente pour jouer. La gestion de l'inventaire a été simplifiée, et vous pourrez déplacer jusqu'à soixante objets simultanément (qu'importe leur taille). A contrario, l'interface est un peu moins pratique que sur PC, et prend cette fois la forme d'un menu radial. L'hôtel des ventes a fait ses bagages, et vous ne pourrez donc plus obtenir des objets contre de l'argent virtuel ou réel, et on constate un nouveau mouvement, l'esquive, réalisable avec le stick analogique droit de la manette. PS4 oblige, il est bien sur possible de jouer sur la PS Vita via la fonctionnalité Remote Play, et le rendu est plutôt efficace dans l'ensemble, même si l'absence de deux gâchettes latérales (L2/R2) rend la progression un peu moins confortable.

D'un point de vue technique, le rendu offert par cet Ultimate Evil Edition est très réussi sur PlayStation 4, avec un jeu qui tourne en 60 fps et à 1080p. De quoi retrouver une expérience similaire à celle de la version PC, et la direction artistique est toujours un régal. Les temps de chargements sont très rapides, l'animation d'une grande fluidité et le spectacle est garanti. A noter que les possesseurs de Diablo III sur PlayStation 3 trouveront un outil pour porter leur sauvegarde dans ce nouvel épisode. Quelques petites modifications sont également à noter, lorsqu'un de vos équipiers tombe au combat, la Némésis de la créature l’ayant vaincu pourra débarquer dans votre partie pour augmenter la difficulté du jeu. Le titre comporte aussi un bonus de déplacement qui apparaît lorsque vous avez détruit de nombreux éléments du décors, une flèche d'objectif qui se chargera de remettre les joueurs sur le droit chemin, ou encore divers indicateurs de statistiques. La boite aux lettres, disponible à la Nouvelle Tristam, permet pour sa part d'envoyer des objets en cadeau à votre liste d'amis. Enfin, le mode Apprenti permet d'augmenter automatiquement le niveau d'un joueur intégrant un groupe de niveau plus avancé.

VERDICT

Diablo III Ultimate Evil Edition tient parfaitement ses promesses. La campagne solo de Diablo III se montre originale et particulièrement rythmée, tandis que l'extension Reaper of Souls prolonge l'expérience avec talent, le mode Aventure apporte un peu de sang neuf, et le type de héros additionnel (le Croisé) ne fait pas dans la dentelle. La réalisation technique et sonore est chatoyante, et le challenge ne manque pas. Les fans sauront apprécier un très grand jeu, qui sied parfaitement aux consoles. A noter que le pack de pré-commande comporte une faille Nephalem inspirée par le jeu The Last of Us, et une armure basée sur Shadow of the Colossus.

Poster un commentaire
Vous devez être identifié pour accéder à cette fonctionnalité

Utilisateur
Mot de passe
 
 Notre Avis
8 / 10
Informaticien.be - © 2002-2024 AkretioSPRL  - Generated via Kelare
The Akretio Network: Akretio - Freedelity - KelCommerce - Votre publicité sur informaticien.be ?