Les cyberattaques financières ont plus que triplé en Belgique en 2013
Publié le 11/04/2014 Dans Press Releases
Le texte suivant est issu d'un communiqué de presse et ne reflète en rien l'opinion de la rédaction.
Utrecht, le 11 avril 2014 – Selon l’étude « Financial Cyber Threats in 2013 » réalisée par Kaspersky Lab, les cybercriminels cherchent de plus en plus à accéder aux comptes en ligne des utilisateurs. L’an passé, le nombre de cyberattaques à base de malware financier a atteint dans le monde 28,4 millions, soit une augmentation de 27,6 % par rapport à 2012. En Belgique, le nombre d’attaques à base de malware financier s’est élevé l’an dernier à 95 153, soit une hausse de 268,34% par rapport à l’an dernier. Au total, 6 844 utilisateurs ont été victimes d’une telle attaque, ce qui marque une augmentation de 11,47 % par rapport à 2012.

Parmi les programmes malveillants conçus pour dérober des informations financières figurent notamment les chevaux de Troie bancaires, les enregistreurs de frappes clavier, ainsi que deux catégories relativement nouvelles de malware : l’une qui vide les portefeuilles de bitcoins et une autre qui télécharge des logiciels pour générer cette crypto-monnaie. L’activité combinée des programmes ciblant le bitcoin est devenu l’un des principaux facteurs expliquant la recrudescence des cyberattaques financières en 2013. Un autre facteur a été la découverte d’un certain nombre de dangereuses vulnérabilités exploitées par des criminels pour lancer des cyberattaques via la plate-forme très répandue Java.

En 2013, les solutions de sécurité Kaspersky Lab ont protégé 3,8 millions d’utilisateurs contre des attaques financières (un chiffre en hausse de 18,6 % d’une année sur l’autre). Les chevaux de Troie bancaires, en particulier Zbot, Carberp et SpyEye pour les plus connus, ont représenté deux tiers du malware financier. Cependant, comparée à 2012, la part de ce type de malware a reculé en raison du regain d’activité des programmes malveillants ciblant le bitcoin. La proportion d’enregistreurs de frappes clavier (keyloggers) a elle aussi progressivement baissé à mesure que les cybercriminels délaissent ces programmes hautement spécialisés au profit de chevaux de Troie multifonctions.

La proportion de la cybercriminalité financière est la plus élevée en Afghanistan, en Bolivie, au Cameroun, en Mongolie, en Birmanie, au Pérou, en Turquie et en Ethiopie, où ce type de menace représente plus de 12 % des incidents causés par des malwares.

Pourcentage d’utilisateurs confrontés à du malware financier parmi tous ceux ayant subi des attaques en 2013

Le segment du malware mobile a également affiché une grande activité en 2013, avec une explosion des applications mobiles capables de ponctionner les comptes bancaires des utilisateurs. Le nombre des menaces de ce type dans la collection de Kaspersky Lab a été quasiment multiplié par 20 sur l’ensemble de l’année. La grande majorité des attaques a visé les utilisateurs de smartphones Android.

« L’an passé, nous avons observé une augmentation significative de la proportion de cybermenaces financières, dans lesquelles les malwares ayant pour but le vol d’argent jouent un rôle clé. L’emploi répandu des chevaux de Troie bancaires et d’autres programmes s’attaquant aux données financières s’explique par le fait que les cybercriminels peuvent les rentabiliser rapidement. La situation présente contraint les utilisateurs et les établissements financiers à prendre activement des mesures pour lutter contre les cybermenaces, tandis que les éditeurs de logiciels de sécurité doivent développer de nouvelles solutions de protection », commente Sergey Lozhkin, chercheur senior en sécurité pour Kaspersky Lab.

Le malware n’est pas la seule méthode utilisée par les criminels pour dérober de l’argent sur Internet : le phishing, qui consiste à contrefaire des sites Web afin d’extorquer des données confidentielles aux utilisateurs, est lui aussi répandu. En 2013, les solutions de protection de Kaspersky Lab ont bloqué plus de 330 millions d’attaques de ce type, dont 31,45 % exploitant les noms de banques, de systèmes de paiement ou de boutiques en ligne.

L’étude « Financial Cyber Threats in 2013 » s’appuie sur des données fournies bénévolement par les participants du réseau Kaspersky Security Network. KSN est une infrastructure mondiale distribuée dans le cloud et conçue pour traiter rapidement des données anonymisées relatives aux menaces rencontrées par les utilisateurs des produits Kaspersky Lab.

Pour contrer les cybermenaces financières, les solutions de Kaspersky Lab destinées aux particuliers et aux petites entreprises intègrent la technologie Safe Money, qui protège avec fiabilité les données de l’utilisateur pendant les sessions de banque ou de paiement en ligne.

Les entreprises qui proposent à leurs clients des services financiers en ligne peuvent bénéficier de la plate-forme complète Kaspersky Fraud Prevention de Kaspersky Lab. Conçue pour assurer une protection rigoureuse, à plusieurs niveaux, lors des transactions en ligne, celle-ci comprend un logiciel serveur qui vérifie les opérations des clients ainsi que des applications destinées à protéger les ordinateurs et équipements mobiles des utilisateurs.

Lisez le rapport complet « Cybermenaces financières en 2013 » sur Securelist.com.

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