La croissance du BYOD en Europe freinée par les préoccupations liées à la sécurité
Publié le 13/03/2014 Dans Press Releases
Le texte suivant est issu d'un communiqué de presse et ne reflète en rien l'opinion de la rédaction.
Oracle a interrogé 700 entreprises européennes au sujet du phénomène Bring Your Own Device (BYOD) dans le cadre de son BYOD Index. Il y a encore pas mal de résistance dans un certain nombre de régions, notamment en raison de craintes liées à la sécurisation des données d’entreprise sur les appareils, l’identité des utilisateurs et la sécurité des applications. Les organisations qui se sont engagées sur la voie du BYOD sont mieux placées pour profiter de ses avantages tels que la réduction des coûts IT ou l’amélioration de la productivité. Les solutions actuellement disponibles offrent une gestion de la sécurité avancée pour les appareils d’entreprise ou personnels, alors que l’expérience utilisateur reste simple. Les organisations disposent de la flexibilité pour donner accès aux appareils des utilisateurs mais aussi du contrôle pour isoler les données personnelles de celles de l’entreprise, ce qui permet un accès sûr aux applications d’entreprise et la mise en place d’une gouvernance. Le Benelux figure dans le top 3 de l’Index en ce qui concerne la maturité de l’approche du BYOD, juste derrière la région nordique et le Royaume-Uni.

Europe

Pour savoir comment les entreprises envisagent la tendance Bring Your Own Device, Oracle a élaboré le rapport européen du BYOD Index[1].
Le rapport souligne certains faits étonnants :
Près de la moitié (44%) des entreprises en Europe a une aversion pour le BYOD ou ne l’autorise qu’en de rares occasions.
29% ne l’autorise que pour les cadres dirigeants
22% interdit la sauvegarde de données ou informations sur un appareil personnel, alors que vingt pour cent n’a absolument aucune règle en la matière.
plus de la moitié des entreprises ne gère pas les smartphones comme faisant partie de l’approche BYOD.
La sécurisation des informations reste le principal souci des entreprises : 45% d’entre elles est très préoccupé par la sécurité des appareils, 53% par la sécurité des applications et 63% par la sécurité des données.
L’étude révèle également qu’une grande partie des inquiétudes sont liées à la méconnaissance des possibilités offertes par les solutions de sécurité modernes :
37% n’a jamais entendu parler du phénomène de ‘containerisation’ (la séparation des données d’entreprise des données personnelles).
près d’un tiers n’utilise aucune forme de Mobile Device Management.
22% n’a encore jamais entendu parler de Mobile Device Management.
Les organisations ayant opté pour le BYOD disposent d’une vue plus complète et intègrent tablettes et smartphones dans leur approche BYOD. Elles ont par ailleurs pu traiter avec succès nombre de problèmes de sécurité, et elles sont préparées à faire face aux évolutions futures du BYOD.

Le Benelux (100 répondants)

Le Benelux est dans le top trois de l’Index en ce qui concerne la maturité de l’approche du BYOD, juste derrière les pays nordiques et le Royaume-Uni (figure 1).
Le Benelux est la première région à considérer tablettes et smartphones comme des appareils BYOD (figure 2).
Avec la région nordique et l’Allemagne, le Benelux est la région la plus convaincue qu’il est possible de gérer la sécurité des appareils personnels.
Les entreprises du Benelux sont également en troisième position en ce qui concerne la connaissance de la ‘containerisation’.
D’après l’Index, les entreprises du Benelux ont une acceptation relativement avancée du BYOD et des moyens de sécurisation en la matière.

‘Enthousiastes’ vs ‘Sceptiques’[2]
Les répondants peuvent être classés en deux groupes : les entreprises qui abordent le BYOD ('Enthousiastes') et celles qui nient le phénomène ('Sceptiques').

83% des Enthousiastes gèrent smartphones et tablettes comme faisant partie du BYOD, alors que 73% des Sceptiques n’intègrent pas les smartphones dans leur approche BYOD.
Deux tiers des Sceptiques sont très préoccupés par la sécurité en général, contre seuls 6% des Enthousisates. Plus spécifiquement :
86% des Sceptiques est très préoccupé par la sécurisation des données et de l’information, contre 32% des Enthousiastes.
65% des Sceptiques ne gère pas la sécurité des données et de l’information ou autorise un stockage non-crypté, contre 7% des Enthousiastes.
Les Enthousiastes connaissent les technologies à leur disposition : près de 80% d’entre eux utilise une forme spécifique de gestion des applications mobiles, contre 12% des Sceptiques.
Les Enthousiastes sont parés pour le changement : plus de deux tiers d’entre eux accepte la nécessité du changement dans les types d’appareils et les approches ou voient le marché du BYOD évoluer vers une plus grande complexité. Seuls 11% des Sceptiques partagent ces vues.

Citations :

“Implémenté de la bonne façon, le BYOD peut apporter beaucoup aux entreprises : une plus grande productivité, un abaissement des coûts de matériel IT ou encore de nouvelles possibilités d’attirer les meilleurs jeunes talents”, déclare Clive Longbottom, Research Director de Quocirca. “Il est réconfortant de voir que bon nombre d’entreprises européennes abordent le BYOD afin de profiter de ces avantages. L’Oracle BYOD Index donne cependant aussi des raisons de s’inquiéter du déni de certains qui refusent de voir que le BYOD est un phénomène qui les entoure et d’aborder ce changement.”
“Le problème de la sécurité semble avoir mené certaines entreprises européennes à nier le phénomène BYOD ou à s’y opposer”, conclut Suhas Uliyar, Vice President Mobile Strategy Product Management chez Oracle. “Les technologies telles que la ‘containerisation’, le cryptage de bout-en-bout et la gestion d’appareils et d’applications intégrés aux possibilités du Unified Enterprise Identity Store du portefeuille de solutions mobiles d’Oracle peuvent sécuriser les environnements BYOD et Corporate Owned Personal Enabled (COPE). Il est essentiel que toutes les parties impliquées dans l’écosystème BYOD comprennent cela, ce qui devrait amener un plus grand nombre d’entreprises européennes à profiter des avantages offerts par le BYOD.”

Méthodologie

Quocirca fait appel à un modèle de développement pour calculer l’Index. Une série de questions - à évaluer sur une échelle de 1 à 10 - sont posées à propos d’un large éventail de sujets. La moyenne de ces scores permet d’obtenir une série de ‘sub-index’ et un score d’index général, rendant possibles des comparaisons entre groupes et la mesure d’évolutions dans le temps.

[1] Quocirca, qui a mené l’enquête pour le compte d’Oracle, a interrogé 700 managers de grandes à très grandes entreprises au Royaume-Uni, en France, en Allemagne, en Italie, dans la péninsule ibérique, au Benelux et dans la région nordique (Danemark, Finalnde, Norvège et Suède).

[2] Une analyse de la question “comment votre entreprise voit-elle le BYOD?” permet d’identifier deux groupes. Ceux qui se disent ‘insatisfaits de cette tendance mais ne peuvent rien faire pour l’endiguer’ ou ceux qui n’autorisent la BYOD que dans des circonstances exceptionnelles (313 répondants) sont considérés comme des Sceptiques. Ceux qui répondent ‘nous avons une liste d’appareils acceptables’ ou ‘nous permettons à tout le monde d’utiliser le BYOD’ sont considérés comme des Enthousiastes (187 répondants).

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