La sécurité de l’information est devenue ces dernières années un sujet de plus en plus brûlant pour le monde des entreprises. Les récentes attaques qui ont été rendues publiques témoignent de la nécessité d’apporter de nombreuses améliorations en la matière. Afin de se faire une idée plus claire de la situation actuelle dans le domaine de la sécurité IT, PwC Belgium a mené, en collaboration avec VNU Exhibitions, l’organisateur d’Infosecurity Belgium, une enquête auprès de PME et grandes entreprises en Belgique. Les résultats mettent en avant les menaces cybernétiques les plus courantes et les mesures que les entreprises peuvent prendre pour y échapper.

Lancée pour la première fois en Belgique, cette étude analyse comment les entreprises belges gèrent les cyber-risques, quelles tendances se dégagent de cette approche et quels enseignements on peut en tirer. L’objectif final de l’étude consiste à créer parmi les entreprises une plus grande prise de conscience. Les résultats les plus frappants de l’enquête sont brièvement abordés ci-dessous.* Des informations plus détaillées peuvent être obtenues lors du salon Infosecurity Belgium, où le rapport sera présenté. Marc Sel, Director chez PwC Belgium présentera également un rapport détaillé des résultats et objectif de cette enquête lors d’un séminaire qui aura lieu le deuxième jour du salon à 10.30 heures (la salle 2 - Palais 8).

D’après les entreprises interrogées, les malwares et les attaques Denial-of-Service restent les infractions les plus fréquentes. Ces attaques visent à contaminer ou de rendre inutilisable pour l’utilisateur légitime un ordinateur, un réseau informatique ou un service. Il s’agit donc plutôt d’occasionner des dommages que de voler des données, ce qui peut mettre en péril la continuité de l’activité et engendrer des retombées financières substantielles. Ce n’est cependant pas la principale motivation qui convainc les entreprises à investir dans la sécurité informatique. À en croire les entreprises interrogées, le top 3 des motivations est le suivant : la protection des données des clients, la préservation de la réputation de l’entreprise et la conformité à la législation.

En moyenne, les entreprises consacrent moins de 10% du budget IT à la sécurité, qu’elles soient conscientes des risques ou non. Si les sociétés pensent que l’investissement dans des applications antivirus, des pare-feux et autres programmes spécialisés est suffisant, il y a lieu de ne pas sous-estimer l’influence de leur propre personnel. Il ressort en effet de l’étude que dans un quart des entreprises, les infractions découlent d’un manque de prise de conscience de la part du personnel. Le manque d’implication de la direction (20 %) et les erreurs humaines involontaires viennent compléter ce top 3 (18 %). L’enquête a révélé que le nombre d’infractions peut être réduit de 96 % (!) si le personnel bénéficie d’une formation continue en matière de sécurité. Aune époque où les médias sociaux et le principe Bring Your Own Device font partie intégrante de la vie de l’entreprise, il est essentiel que les collaborateurs réfléchissent aux risques de sécurité auxquels ces médias les exposent. En conclusion : en marge des mesures de sécurité indispensables et des logiciels anti-malwares et autres pare-feux, la mentalité de l’entreprise en matière de sécurité constitue un facteur essentiel pour la sécurité IT !

Les salons Infosecurity.be, Storage Expo BE et Tooling Event BE veulent offrir à tous les directeurs et spécialistes IT une réponse aux questions IT actuelles. En marge du salon, des informations et des conseils en vue de la gestion optimale de ces dernières évolutions seront également présentés dans le cadre du programme de contenu.

*L’enquête portait sur 288 personnes interrogées du monde belge des entreprises. Les autres paramètres de l’enquête sont disponibles sur demande.