The Legend of Zelda : Twilight Princess
Publié le 20/12/2006 Dans GameCube
Link enfin de retour

Maintes fois repoussé, The Legend of Zelda : Twilight Princess débarque enfin sur Nintendo GameCube. Contrairement à The Wind Waker, TP se veut davantage dans la lignée d'un Ocarina of Time d'un peu de vue esthétique. Exit le cel shading, retour à une 3D polygonale mais avec des textures peintes à la main, s'il vous plait. Cela se remarque dans les premières minutes du jeu, le design de ce nouvel opus est vraiment magnifique, peut etre le plus abouti à ce jour.

Naturellement, le concept n'a pas véritablement changé, TP étant le dernier opus selon Miyamoto, à se baser sur les techniques introduites dans Ocarina of Time. De ce fait, on se retrouve rapidement en terrain connue et les principes de bases n'auront pas etre révisés.

Zelda ton univers impitoyable

Après une jolie cinématique et les premiers éléments scénaristiques en votre possession, Link va enfin pouvoir obtenir une épée dans son inventaire et on constatera qu'il est bel et bien gaucher comme à l'accoutumée. Ainsi si vous avez débuté Zelda TP sur Wii vous ne serez pas surpris de découvrir un univers totalement inversé, retour au pad oblige. Ce qui était à droite sur Wii est à gauche sur NGC et vice versa.

Qu'on se rassure, cela ne change au final pas grand chose, la jouabilité se voulant toujours simple et facile d'accès. Le stick gauche est requis pour diriger Link tandis que le bouton B servira à donner des coups d'épée. Les objets seront attribués aux touches X et Y (on ne peut en stocker que deux dans son interface sur NGC), et le bouton A reste la touche d'action principale, tandis que Z servira à recentrer la caméra. A noter que dans ce titre viser au boomerang ou avec le lance-pierre se fera classiquement, soit en visée manuelle, soit en verrouillant la cible grace à la gachette lorsque cela est possible. Meme chose pour les séquences de peche où une simple manipulation permettra de récupérer un poisson. Stick C oblige, il est possible de contrôler la caméra dans cette version NGC, mais la gestion automatique se veut déjà de grande qualité. En bref, la jouabilité se manie très facilement et reprend des bases bien connues.

Retour à Hyrule.

The Legend of Zelda : Twilight Princess renoue avec les pleines immenses rencontrés dans Ocarina of Time. Le monde est d'ailleurs encore plus vaste et contrairement à The Wind Waker, de multiples donjons vous attendent. On en compte aujourd'hui neuf plutot longs à boucler, et jonchés de secrets. Sans compter que vous devrez également batailler dans une autre dimension pour espèrer soulager Hyrule de ses maux.

Sans vouloir dévoiler l'histoire, sachez qu'un monde alternatif, le fameux Twilight, est présent dans le jeu et vous y passerez une bonne partie de votre temps. A l'instar de Zelda III : A Link to The Past, une surprise attend Link quand il s'y rendra pour la première fois. Pas de lapin rose cette fois, mais une métamorphose en loup. Après tout cet élément est directement noté sur la jaquette du jeu, alors autant vous le mentionner.

De nombreux éléments secondaires

Un Zelda sans quete secondaire n'est pas un Zelda. Et dans TP elles s'avèreront forts nombreuses améliorant encore davantage la durée de vie du jeu. Comme à l'accoutumée, il faudra partir en chasse des quarts de coeur pour espèrer gagner en vie, récupérer des éléments bonus pour améliorer la capacité de son sac de bombes ou de flèches, accomplir des missions qui vous rapporteront tout simplement des rubis et bien d'autres choses. En somme, il y aura de quoi faire, surtout que cet opus est un petit peu plus difficile que TWW.

Une progression maitrisée

Nintendo EAD oblige, la conception du jeu a été soignement élaboré. Non pas que Zelda TP soit linéaire, mais plutot que tous les éléments font preuve d'une certaine logique ne requièrant pas de solutionner un puzzle farfelu ou de réaliser un saut au millimètre. Ce modèle est le meme depuis OOT sur N64 et il a su s'adapter au temps. On retrouve d'ailleurs dans les donjons le traditionnel plan des lieux pour savoir quelle pièce ou non n'a pas été visitée, la boussole pour déterminer l'emplacement où se cache le vilain boss et bien sur la grande clé qui permet d'ouvrir la porte menant à lui. Naturellement chaque palais sera également l'occasion d'obtenir un objet supplémentaire pour votre équipement, et souvent il sera nécessaire de s'en servir dès le palais en question pour déclencher un mécanisme.

Un bestiaire varié

Dans The Legend of Zelda Twilight Princess, on retrouve pas mal d'ennemis connus dont les Skultilas, les fameuses araignées mystères d'OOT, relèguer ici au simple rang d'ennemis. On découvre également des gardiens nés dans The Wind Waker qui bénéficient d'un tout nouveau graphisme pour l'occasion. Mais Zelda c'est aussi son cortège de gros boss nécessitant d'etre vaincu par une technique spéciale (mais facilement trouvable aussi) et une foule de PNJ toujours très bavards. Il est d'ailleurs amusant de rencontrer le facteur dans la plaine d'Hyrule qui vient vous livrer votre courrier (!).

Et puis on découvrira également les lieux mythiques inspirés des précédents comme le village des guerriers Gorons de retour pour l'occasion ou encore le monde pacifique des Zoras. Sans compter la très animée citée d'Hyrule, ou la petite bourgade de Cocorico.

Une réalisation très charmante.

The Legend of Zelda : Twilight Princess est plutôt réussi sur le plan visuel. Une 3D très jolie qui titillera votre fibre nostalgique, auquel on a ajouté des effets spéciaux de très bonnes factures. Le jeu reste toujours très lisible à l'écran malgré le nombre d'éléments parfois assez conséquent à l'écran. De plus, tous les environnements bénéficient d'une thématique particulière. L'esthétisme du jeu est sublime et le monde pour le moins vivant. A noter que le titre est identique visuellement sur Wii et sur GC.

L'animation ne souffre jamais même en 50 HZ (le 60 HZ est disponible au passage) et fluide en toutes circonstances. Les lieux sont par ailleurs généralement grands et on ne lachera pas la manette de si tot.

La musique mélange réorchestration des principaux thèmes de Zelda, mais également morceaux inédits. Du tout bon en somme tout comme les bruitages, avec les désormais traditionnels gloussements de Link (yah) et des effets sonores toujours très utiles pour signaler le danger. On pourra cependant regretter une certaine sonorité MIDI particulièrement remarquable dans les aigues.

Neuf donjons, des séquences très longues à terminer, ce Zelda Twilight Princess est sans doute l'un des plus longs de la série. Comptez entre 40h et 50h, le temps de tout retourner de A à Z.

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VERDICT

The Legend of Zelda : Twilight Princess est l'un des derniers jeux du GameCube mais quel titre ! Il renoue avec les épisodes passés et comme Ocarina of Time en son temps, propose une expérience de jeu exceptionnel. Un grand cru qui s'impose comme un des meilleurs titres de l'année.

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